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archives 2019 – Atelier Grand Cargo

Catégorie : archives 2019

  • Pablo Fernandez – exposition 2019

    Pablo Fernandez – exposition 2019

    one time several spaces – du 8 au 24 novembre 2019

    à propos

    10 ans de collaboration entre le NEC et Pablo Fernandez, c’est un peu ces liens forts que « one time several spaces » vient célébrer, en proposant à son photographe la création d’une exposition. Une exposition non pas autour de son travail de suivi de l’ensemble mais comme auteur. Une exposition sans photos de musiciens dans la saison des 25 ans du NEC, une commande comme le NEC en fait régulièrement à des compositeurs. One time several places se veut donc un objet hybride, peu conventionnel interrogeant les liens entre sonorités et images; entre différentes sensibilités formelles autour du réel. Aux murs donc, exposé, un travail photographique de style documentaire avec ses logiques et cohérences propres; que le NEC, en collaboration avec les CMC et des élèves de la HEMNE va utiliser comme matériau à des créations musicales, des improvisations… Un peu comme si les photographies, leur organisation, leur accrochage était une partition ouverte, à interpréter… 

    one time several spaces

    A perte de vue… Il y a une route, du ciment sous les plaines, de l’espace entre deux ou l’on ne fait que passer, des lignes blanches presque toujours. Parfois le fil du télégraphe relie encore les poteaux demi renversés qui découpent le défilé de l’horizon. A l’approche des villes le vide du ciel est recouvert de tôle ondulée et les sémaphores dirigent les flux. Passent des gens accrochés pour la plupart à leur reflet sur écran indifférents. Ces endroits forment un paysage d’usage ou ne brilleraient que des vitrines mondiales, monuments éclairés et quelques réverbères au loin. J’ai pris la contre allée cherchant quelque chose du côté de l’ordinaire, presque de l’ennui. Au marges des lieux remarquables qui aspirent nos attentions, nos attentes. Ces lieux a conserver, consommables; dans les boules à neige; encore un peu avec les cartes postales et surtout dans les écrans. Nous voulons voir ce que nous sommes venus voir et en voir la conformité standard au souvenir attendu… Histoire domestiquée, consommable, sans histoire.

    Dans ces capitales qui sont toutes les mêmes devenues aux facettes d’un même miroir, ou tout s’ accélère dans le même temps liquide, dans l’agitation et la frénésie continues de ces moments uniques produits à la chaine, sans plus un instant d’arrêt, de répit;  “one time several spaces“, se donne comme une tentative, une recherche de ce temps suspendu, faible, comme un trou, un creux au coeur du déferlement. Mort de la chaise et selfies, mannequins dans les vitrines et défilé rituels. De la fenêtre de la voiture, les gens qui marchent le long des routes sont immobiles. Il ne se passe rien ou presque rien.

    Pablo Fernandez

  • la rivière à la mer

    la rivière à la mer

    le 31 octobre 2019 à 19h – Théâtre du Concert – Neuchâtel

    distribution

    texte et lecture Yves Robert

    mise en lecture Blaise Froidevaux

  • la rivière à la mer

    la rivière à la mer

    le 30 octobre 2019 à 19h – Théâtre du Concert – Neuchâtel

    distribution

    texte et lecture Yves Robert

    mise en lecture Blaise Froidevaux

  • la rivière à la mer

    la rivière à la mer

    23 octobre 2019 – Atelier Grand Cargo (cinq représentations jusqu’au 27 octobre 2019)

    distribution

    texte et lecture Yves Robert

    mise en lecture Blaise Froidevaux

    presse

    répertoire

    Cette lecture-spectacle est au répertoire – pour les conditions et les disponibilités – nous contacter

  • la rivière à la mer

    la rivière à la mer

    23 octobre 2019 – Atelier Grand Cargo (cinq représentations jusqu’au 27 octobre 2019)

    distribution

    texte et lecture Yves Robert

    mise en lecture Blaise Froidevaux

    presse

    répertoire

    Cette lecture-spectacle est au répertoire – pour les conditions et les disponibilités – nous contacter

  • la rivière à la mer

    la rivière à la mer

    23 octobre 2019 – Atelier Grand Cargo (cinq représentations jusqu’au 27 octobre 2019)

    distribution

    texte et lecture Yves Robert

    mise en lecture Blaise Froidevaux

    presse

    répertoire

    Cette lecture-spectacle est au répertoire – pour les conditions et les disponibilités – nous contacter

  • la rivière à la mer

    la rivière à la mer

    23 octobre 2019 – Atelier Grand Cargo (cinq représentations jusqu’au 27 octobre 2019)

    distribution

    texte et lecture Yves Robert

    mise en lecture Blaise Froidevaux

    presse

    répertoire

    Cette lecture-spectacle est au répertoire – pour les conditions et les disponibilités – nous contacter

  • la rivière à la mer

    la rivière à la mer

    23 octobre 2019 – Atelier Grand Cargo (cinq représentations jusqu’au 27 octobre 2019)

    distribution

    texte et lecture Yves Robert

    mise en lecture Blaise Froidevaux

    presse

    répertoire

    Cette lecture-spectacle est au répertoire – pour les conditions et les disponibilités – nous contacter

  • Pascal Bourquin – exposition 2019

    Pascal Bourquin – exposition 2019

    peintures – du 29 août au 15 septembre 2019

    répression, nature et atelier

    L’exposition à l’Atelier Grand Cargo était un parcours débutant à Gênes avec la mémoire de la grande manifestation de 2001, le chemin se poursuivant par les ateliers de mécanique, les étangs jurassiens et se perdant dans les ombres de la forêt du Risoud et de la Combe Grède.

    éditorial

    biographie

    • Pascal Bourquin
      Il est né en 1970 à Southampton (GB), il vit et travaille à La Chaux-de-Fonds après avoir grandi à Saignelégier. Cet artiste est diplômé de l’EAA de La Chaux-de-Fonds en 1993.
  • Niobé, un matin – lecture spectacle

    Niobé, un matin – lecture spectacle

    C’est le récit de la vie d’une femme amoureuse, perdue et éperdue. Elle aime un homme tel qu’il est et le prend dans son intégrité de la beauté à l’obscurité. C’est aussi le trouble de l’orgueil, poison subtil qui fait perdre la raison et provoque la chute, stimule le comportement vers une folie stupéfiante. Convaincue par l’illusion d’être supérieure ou égale aux divinités, Niobé laisse ses quatorze enfants se faire massacrer. 

    extrait

    C’est au matin, au matin de ma mort.
    À midi, quand l’ombre ne sait plus où se tenir, je passerai.
    Avant, je veux me souvenir des chemins, des erreurs.
    Le temps est compté.
    À peine une matinée pour retrouver la trace de mes pas sur le sable.
    Découvrir ce qui fut juste, ce qui fut faux.
    Mettre dans la balance les parcelles de ma vie, en dresser le cadastre précis.
    À midi, entrer dans l’ombre.
    L’ombre exacte, le milieu du jour. 
    Je reviens sur mes pas avant que les vagues n’effacent la trace.
    Je remonte à rebours le cours de ma vie.
    À rebours, je longe un rivage oublié presque mystérieux.
    De la nuit finissante, de l’irisation de l’aube revient un premier souvenir fugace.
    Une maison en feu, les étincelles écarlates dans le ciel, mes enfants morts.
    Le regard absent d’un l’homme, il me semble que je l’aime.
    Je me glace, n’ose me souvenir plus avant.
    Je doute, imagine plus sûr de rester à l’état où je suis.
    Pierre endormie.
    Mais à nouveau tout me pousse vers cet abîme.
    Le temps restant est un miroir, une profondeur.
    Je regarde au-delà de mon visage, au-delà de mes larmes.
    Je distingue ce qui est derrière l’oubli.

    publication

    . .

    cahier du Grand Cargo

    texte intégral

    cahier format A5

    reliure centrale avec deux agrafes

    papier blanc 80 à 100 gr.

    CHF 5.– pcs.

    envoi par poste pour la Suisse – étranger sur demande

    lecture-spectacle

    ou revenir au texte avec la sobriété des moyens et la qualité d’un jeu précis sur le verbe. Toutefois, une comédienne, un comédien, un décor, de la lumière et de la musique, un moment pour s’égarer en imagination dans la vie des autres.

    distribution


    texte et mise en lecture  Yves Robert
    lecture Aurore Faivre
    durée : 60 minutes

    photographies © Catherine Meyer

    biographie

    • Aurore Faivre
      Après sa formation à l’école Les Teintureries à Lausanne (2011-2014) Aurore Faivre crée la Cie Balor avec Lucas Schlaepfer, plasticien.
    • Yves Robert
      habite La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est l’auteur de vingt pièces de théâtre, ainsi que deux adaptations de romans destinées à la scène.

    photographies

    soutiens et partenaires

  • la mort de Vladimir

    la mort de Vladimir

    30 avril 2019 à 20h30 – Tastemot, Café Théâtre du Bourg

    La Mort de Vladimir évoque en toute simplicité la vie d’un bébé très méconnu et tout à fait célèbre, puisqu’il s’agit de celui qui se trouvait dans la poussette du film « Le Cuirassé Potemkine » d’Eisenstein.

    On le surprend alors qu’il dévale les escaliers d’Odessa sous le feu des soldats, début d’une vie faite tout entière d’aventures et de luttes qui traverse le XXe siècle.

    Sans surprise, à la fin, il meurt ! 

    distribution

    texte et lecture Yves Robert / lecture Samuel Grilli / musique Coraline Cuenot

    la simplicité

    C’est une lecture sans effet de manche. Une valise, quelques photographies et la corne d’un vieux gramophone pour écouter des musiques désuètes servent de point d’appui ou de respiration, toutefois avec les attributs d’un spectacle, soit de la lumière, une sonorisation et une scénographie.

    soutiens et partenaires

  • Roberto Romano – exposition 2019

    Roberto Romano – exposition 2019

    necroscopia – du 14 avril au 6 avril 2019

    éditorial – le temps des intendants

    Nécroscopie ou observer dans le cadavre des choses mortes.

    Au-delà de la qualité esthétique des photographies de Roberto Romano, j’ai été immédiatement interpellé par la résonance fantomatique de ces lieux morts capturés en images, cadavres modernes et témoins de notre époque : le temps des intendants.

    Je ne saurais pas dire quand cela a commencé, mais un jour, ils étaient là. Ils avaient des sourires affables et serraient les mains de chacun comme s’ils s’entretenaient avec un ami cher. Pratiquant le pouvoir, ils furent de moins en moins concernés par le réel et devinrent de plus en plus redevables à une aristocratie gestionnaire. Leurs idéaux se mélangèrent jusqu’à devenir identiques. La foi dans une même religion économique en a fait d’excellents intendants qui redistribuent largement le produit des terres aux possédants et contraignent les citoyens à l’usure et l’économie.

    Pour les plus faibles, de ces manœuvres surgit la ruine.

    Drame sans importance tant que demeure l’illusion de la croissance et la perspective de sauvegarder le confort des plus méritants. Alors sur les périphéries se dresse inexorablement un paysage de décombres. Des villes sans hôpitaux s’assèchent, des régions perdent leurs industries, les jeunes tentent leur chance ailleurs, des usines deviennent des friches, les rues se délabrent et les magasins disparaissent derrière la face agglomérée de panneaux tagués et recouverts d’affiches. Lentement, nous nous habituons à cet état qui s’installe dans le quotidien, lentement cette image s’expose jusque sur les murs des musées et sur les parois des galeries – des ateliers comme le nôtre.

    Un jour, Roberto nous a présenté son travail et il est devenu évident que nous l’exposerions.

    Toutefois ne présenter ces photographies uniquement sur leurs valeurs esthétiques serait à mon sens un acte vain.

    Je veux croire qu’exposer ce réel de l’abandon nous permet de conserver, comme un devoir de conscience, la trace de cette humanité barrée d’un trait de plume aux actifs du bilan. Si les intendants s’évertuent à rendre les gens invisibles, cela est plus difficile avec les lieux où ces mêmes gens ont travaillé, vécu, aimé, joui ou souffert. Sur une des photographies de Roberto Romano, quatre assiettes sont restées sur une table, le reste est en ruine. Au-delà de la beauté, les décombres avec leur lumière, nous pouvons nous imaginer un repas interrompu, une discussion tue, la présence d’une famille ou d’amis, des artisans, des ouvriers. En bref un quotidien laborieux.

    Qui étaient-ils ?

    Nous ne le saurons jamais.

    Mais nous pouvons supposer sans trop nous tromper que c’étaient des gens simples, la modestie de la table et des chaises en témoignent.

    Pour ma part, je veux regarder dans la profondeur jusqu’à traverser ces splendides images et affirmer que les gens ne sont pas que des lignes comptables – ici vivaient des gens de sang, de pensées, d’os et de chair. Le travail photographique de Roberto Romano nous montre que le monde a été le monde, que du délabrement émerge toujours les lambeaux de la beauté et surnage la trace des existences.

    Lorsque nous avons choisi d’exposer le travail de Roberto Romano, les autorités n’avaient pas encore décidé de supprimer l’école de notre quartier, l’un des plus précaires de la ville. C’est maintenant chose faite. Même s’il est difficile de prédire l’avenir, l’hypothèse du délabrement doit être considérée comme probable.

    Dans quelques années, peut-être qu’un photographe aussi talentueux que Roberto Romano s’introduira dans les appartements vides, recherchera les meilleures lumières et nous livrera un travail qui nous rappellera qu’ici, joyeusement, des gens ont fait l’amour.

    Yves Robert

    14 mars 2019

    biographie

    • Roberto Romano
      Roberto Romano est né et a grandi dans le canton de Neuchâtel, Suisse. Photographe autodidacte depuis le début des années 1990, il se plaît à jouer avec les contraintes et les temporalités propres à la photographie argentique.

    à propos

    Cette exposition nous dévoile une Italie peu connue du grand public.

    Celle de lieux chargés d’histoire(s) qui sont laissés à l’abandon faute de moyens. Sanatoriums, grands hôtels, monastères et autres hôpitaux psychiatriques en proie aux dégâts du temps et au vandalisme.

    Chacun de ces lieux, au travers de ces photographies, nous invite à imaginer son histoire et ses acteurs passés.

    presse

  • deux frères – écritures croisées

    deux frères – écritures croisées

    L’un présente son nouveau roman, l’autre l’ébauche d’une nouvelle pièce de théâtre. Le plaisir entre deux frères de croiser leurs regards sur leurs écritures

    Trois enquêtes de M.Claude-François Robert – roman

    Je suis Spiegel. Qui est Spiegel ?

    Pourquoi laisse-t-il des traces de son passage dans des endroits incongrus ?

    Quelle va être la réaction de la sécurité intérieure quand ils auront entre leurs mains la dernière pièce de théâtre de Vlad ou le microfilm de l’écrivain dissident Sol ?

    M., un haut responsable de la sécurité, ne lésine sur aucun moyen pour déchiffrer ces énigmes. La sûreté de l’Etat en dépend.

    Texte hilarant, quel est donc ce léger sentiment de malaise qui se faufile dans l’esprit du lecteur ? Car M. nous fait revivre de grands moments de l’histoire. On rit et on se rassure : c’est du passé, quoique…

    Un agent très spécial, des femmes prêtes à tout, des psychiatres dévoyés, des trafics à la frontière, des enjeux de pouvoir au plus haut niveau de l’Etat.

    Plongez dans les archives du régime et ses secrets avec M.

    La rivière à la mer Yves Robert – ébauche d’un seul en scène

    Dans un spectacle précédent, Le lieutenant de guerre, une réplique traduisait mon “état d’esprit” sur le monde.

    Je suis la révolte et la colère, ce n’est pas un sentiment, c’est un état.

    La question qui se pose à ce jour est de savoir comment j’ai transmuté d’une émotion éphémère et incontrôlée vers un état stable et réfléchi.

    Que représente une colère hors de l’émotion ?

    Et quelle est son origine ?
    Voilà deux des questions, entre d’autres, qui habitent la première version de ce monologue.

    La rivière à la mer, parce que c’est le voyage d’un torrent impétueux issu de la montagne, passant par les méandres assagis au cœur des plaines jusqu’à la force apaisée d’un fleuve se joignant à l’océan, masse profonde et placide en apparence.

    La colère est un péché capital, mais ne serait-ce pas plutôt l’expression de la lucidité ?

    biographie

    • Yves Robert
      habite La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est l’auteur de vingt pièces de théâtre, ainsi que deux adaptations de romans destinées à la scène.

    soutiens et partenaires