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livres – Atelier Grand Cargo

Catégorie : livres

  • la ligne obscure

    la ligne obscure

    Voici le roman d’un homme qui meurt et s’en va seul, loin des siens. Son esprit libère des illuminations perdues où s’entremêlent les souvenirs de sa propre vie avec des bribes de la mythologie et de la barbarie humaine. Une animalité primaire s’ébauche en lui, affranchie de toute civilisation et de toute morale. Il se dépouille de sa condition d’homme et devient un fauve, un léopard… un tueur. 

    presse

    Auteur d’une œuvre théâtrale foisonnante abordant notamment certaines zones d’ombre de l’histoire, à destination tour à tour de l’enfant et de l’adulte, Yves Robert signe son premier roman à la cinquantaine. La ligne obscure offre une étonnante plongée dans la question du personnage, parallèlement à une méditation sur l’art de la fiction. Charles B, venu de la finance, est atteint d’une maladie létale dégénérative ; il perd le sommeil et entame une errance existentielle qui fera resurgir sa part animale, comme un double en forme de léopard silencieux, méditatif et tueur.

    Bertrand Tappolet (Le Courrier du 26 juillet 2014)

    Le Neuchâtelois Yves Robert signe là un récit porté par un puissant souffle poétique. Mythes anciens et réminiscences personnelles s’y mêlent au long d’une ligne en clair-obscur.

    Jean-Marie Félix (Entre les lignes, RTS, 27 mai 2014)

    De fait, le récit arpente un espace géographique jamais nommé mais aisément reconnaissable. Il perfore, en outre, les profondeurs de l’Histoire, pour relier l’esclavagisme d’hier, tel que le pratiqua le baron de Pury, aux réfugiés d’aujourd’hui.

    Dominique Bosshard (L’Express-L’Impartial, 16 mai 2014)

    la critique de la Baronne Bernadette – site du Grand Gazomètre

    description

    roman / 2014 / 11,5×16,5 cm / 164 pages / éditions d’autre part

    biographie

    • Yves Robert
      habite La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est l’auteur de vingt pièces de théâtre, ainsi que deux adaptations de romans destinées à la scène.

    radio

    Entre les lignes, RTS, 27 mai 2014
    interview dYves Robert

    par Jean-Marie Félix et lecture par Claude Thébert

  • le livre des tempêtes

    le livre des tempêtes

    En Sibérie la guerre civile fait rage; un enfant échappe à la mort; il croise le regard d’une prostituée et se retrouve parmi les bagages de l’armée française. Commencent pour lui les apprentissages : la langue et le travail. Commence un parcours qui le mène de Tientsin en Chine jusque sur les côtes de France, par une nuit de tempêtes, une nuit froide et terrible de l’automne 1941. Et dans ces ténèbres, il y a du vent, des étoiles brisées, de la musique et des fantômes, de la mémoire, des âmes perdues, des lumières sombres et des restes de métal éclatants : de l’or. C’est la vie d’un homme avec ses bourrasques, ses joies, ses plaisirs, son courage, ses malheurs, ses effondrements et sa fin.

    un extrait – prologue

    Edgar : Les ténèbres… Il sera difficile de lire…

    Les voix du monde : Nous prions pour les douze hommes en mer ; entrés dans la tempête et la nuit.

    Edgar : Le feu ! Je n’ai plus de feu… Qu’est-ce que je fais là ?

    Les voix du monde : C’est toi qui sais.

    Edgar : Le ciel ! Les étoiles se sont brisées.

    Les voix du monde : C’est sous la terre, dans une cave. C’est dans une cellule de la Kommandantur.

    Edgar : Le froid… La chaleur est perdue, le corps se recroqueville, parfois l’esprit revient.

    Les voix du monde : Regarde autour de toi… Les murs sont gris, auréolés de salpêtre. Il y a un grillage d’aération avec un vent glacial.

    Edgar : Je veux regarder plus loin, tant qu’il me reste du temps. Je veux, dans mes souvenirs, retrouver son odeur… Mais, j’ai presque tout oublié…

    Les voix du monde : Nous sommes là, pour cela. Nous sommes là, pour ta mémoire.

    description

    postface Philippe Renaud | maquette Géraldine Cavalli | impression Montagna imprimeurs | format 19X12 cm | nombre de pages 160 | 2008

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  • la femme qui tenait un homme en laisse

    la femme qui tenait un homme en laisse

    Ce monologue est celui de la femme qui tenait un homme en laisse dans la prison d’Abou Graïb à Bagdad. Est-il possible de comprendre de tels agissements ?

    Ce texte coup de poing cherche à expliquer les doutes et les vicissitudes qui ont conduit une adolescente à se laisser submerger par la haine et la cruauté.

    un extrait – Oklahoma

    C’est une petite ville posée sur une plaine, c’est en Oklahoma, c’est une petite ville entourée par l’anse d’une rivière. Au début, il n’y avait rien que des herbes couchées par le vent et des nuages filant au ras des collines. Et puis un jour il y a un autre nuage, de la poussière, la colonne des chariots. Vous n’étiez pas encore né, moi non plus.

    Alors, il y a eu une ville, dans l’anse d’une rivière. 

    Je viens de là.

    Bien sûr, je n’y étais pas, ni même mes aïeux ou quelqu’un de proche, de ma famille. Nous étions encore en Europe comme la plupart d’entre nous. Nous sommes venus plus tard avec le début du nouveau siècle quand la petite ville avait déjà fait sa place et que les Indiens étaient déjà parqués plus loin dans les montagnes. 

    Mon arrière-grand-père, il est sorti d’un bateau d’émigrants sur la côte Est et un type lui dit que pour le boulot, il fallait aller en Oklahoma. C’est comme ça que ma famille s’est installée en Oklahoma parce qu’un type a dit qu’il y avait du boulot. 

    Pour mon arrière-grand-mère, ça c’est passé comme ça, elle venait de Grèce. C’est tout ce qu’on sait d’elle, elle venait de Grèce et un jour, elle est arrivée à la ville, et c’est comme si, tout ce qui avait existé avant, c’était effacé. 

    Elle a épousé mon arrière-grand-père parce qu’il avait du boulot. C’est tout. Ils étaient pas très regardants. Ils se sont mariés parce qu’il avait du boulot et qu’il avait envie d’une femme et qu’elle pensait qu’avec un type qui avait du boulot, elle n’aurait pas faim. 

    On pense ce qu’on veut, mais ils avaient d’autres soucis.

    préface Martine Walzer & Marcelino Palomo | maquette Géraldine Cavalli | impression Montagna imprimeurs | format 19X12 cm | nombre de pages 68| 2006

    La femme qui tenait un homme en laisse – CHF 15.– pcs. / + frais de port
  • la mort de Vladimir

    la mort de Vladimir

    Ce texte évoque en toute simplicité la vie d’un bébé très méconnu et tout à fait célèbre, puisqu’il s’agit de celui qui se trouvait dans la poussette du film « Le Cuirassé Potemkine » d’Eisenstein. On le surprend alors qu’il dévale les escaliers d’Odessa sous le feu des soldats, début d’une vie faite toute entière d’aventures et de luttes qui traverse le XXe siècle. Sans surprise, à la fin, il meurt.

    un extrait – L’apaisement

    Le vent tombe et se recroqueville dans un silence léger, ce n’est pas l’été.
    C’est la fin de l’été avec ses orages déjà évaporés. 
    C’est le basculement dans l’automne, encore chaud, l’automne d’avant les fraîcheurs.
    C’est l’automne à l’air sec.
    L’atmosphère est enfin balayée des poussières, et le regard porte loin, on a donné des lunettes à Monsieur Turner.
    On distingue maintenant la trame du lin dans les voilures d’un navire à quai.
    Même s’il est encore trop tôt pour aller plus loin, ils se caressent du regard et de la paume, comme on pétrit la terre du modèle.
    L’apaisement est une grande fatigue mélancolique. 
    L’on dort éveillé, on est heureusement triste, ou plutôt on est tristement heureux.
    On attend le réveil sans impatience. 
    On attend le matin où s’effilochera la douce torpeur.
    C’est une maison de pierre. 
    Les chaises et la table sont en bois rugueux, une cafetière vide est posée dans l’âtre froid. 
    Le vent s’ébroue et dépose les premiers flocons de l’hiver sur les carreaux de l’entrée.
    La porte est ouverte depuis plusieurs jours déjà.
    Les chemins se croisent et se décroisent.
    L’Europe n’est plus qu’un décor de toile peinte, il est mité, cassé, brûlé. 
    C’est une ruine envahie par la foule des figurants. 
    Les chemins se croisent et se décroisent… 
    Vladimir et Adrienne arrivent à Venise.
    Au vent d’Orient, le vent des sortilèges.
    Au vent d’Orient, le vent d’opium.

    description

    préface Francy Schori | maquette Géraldine Cavalli | impression Montagna imprimeurs | format 19X12 cm | nombre de pages 84 | 2004

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