Catégorie : archives 2025

  • René Gori et l’amour derrière les clapotis

    René Gori et l’amour derrière les clapotis

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    René Gori et son samovar, Gustave, nous invite à une veillée, histoire de parler d’amour, d’un scarabée extensible, d’un lampadaire philosophe et de la silhouette d’une femme, assise sur un banc installé le long d’un canal, une femme derrière les clapotis.

    l’affiche

    lieu

    dates et horaire

    samedi 13 septembre 2025 à 20h30

    autre date : vendredi 12 septembre 2025 à 20h30

    informations

    le spectacle

    . .

    soutiens et partenaires

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  • René Gori et l’amour derrière les clapotis

    René Gori et l’amour derrière les clapotis

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    René Gori et son samovar, Gustave, nous invite à une veillée, histoire de parler d’amour, d’un scarabée extensible, d’un lampadaire philosophe et de la silhouette d’une femme, assise sur un banc installé le long d’un canal, une femme derrière les clapotis.

     

     

     

     

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    lieu

    date et horaire

    vendredi 12 septembre à 20h30

     

     

    autre date : samedi 13 septembre 2025 à 20h30

     

     

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  • Pierre Estoppey – la beauté des monstres – vernissage

    Pierre Estoppey – la beauté des monstres – vernissage

    En ces temps où se dévoile la banalité des monstres, nous exposons des œuvres fantastiques, reflets de nos beautés et de nos laideurs

    vernissage le 18 juin dès 18h

    du 18 juin au 5 juillet 2025

    en savoir plus…

    affiche

  • Pierre Estoppey – la beauté des monstres

    Pierre Estoppey – la beauté des monstres

    En ces temps où se dévoile la banalité des monstres, nous exposons des œuvres fantastiques, reflets de nos beautés et de nos laideurs

    du 18 juin au 5 juillet 2025

    Édito

    En ces temps où se dévoile la banalité des monstres, le Cargo expose des œuvres fantastiques, reflets de nos beautés et de nos laideurs.

    Au commencement de nos vies, ces créatures étaient tapies dans l’ombre de nos cauchemars enfantins, de nos sommeils chahutés. Ils étaient des effrois que la tendresse pouvait apaiser ou que nos imaginaires enfermaient à l’intérieur des livres d’enfants, pour la journée, avec la précaution d’un geôlier.

    Puis nous avons grandi.

    Les monstres… En observant le monde, Hannah Arendt consignait leur multitude et leur banalité dissimulées derrière l’épouvantail emblématique d’un dictateur. Elle indiquait que chacun, s’il n’y faisait pas attention, basculerait de l’autre côté du miroir.

    Ailleurs, ils ressortaient sous la forme de films et réclamaient le droit de se joindre à nous. 

    Elephant man de David Lynch revendiquait la considération humaine pour un être défiguré par la maladie et les malformations.

    Riddley Scott avec Alien, démontrait que, dans le vide intersidéral, on ne vous entend pas crier, que l’horreur se trouve privée de son expression – le monstre est pour soi et en soi uniquement, fœtus qui ne demande qu’à croître.

    D’autres œuvres, moins connues, tel Henry, portrait d’un serial killer de John McNaughton les matérialisaient avec « une presque absence » de jugement moral, obligeant le spectateur à déterminer, seul, sa position face aux dérives criminelles.

    Plus récemment, La zone d’intérêt de Jonathan Glazer observe au microscope la tranquillité fallacieuse de Rudolf Höss, commandant d’Auschwitz, et de sa famille logeant dans l’antre du carnage. Le massacre, discret et omniprésent par le son et les fumées, enrobe la joliesse du jardin et l’éclosion des roses. Au centre de cet univers improbable, une piscine, une douche et le rire des enfants s’amusant – un décor endormi sous la verticale heureuse du ciel bleu – les habits, les peaux et les sourires sont épanouis, mais que dire des âmes ?

    Pour ne pas céder totalement à l’obscurité, scrutons un registre inverse. Il faut se souvenir de La belle et la bête de Cocteau, remettant en cause l’apparence monstrueuse et appelant à regarder ce qui se blotti sous la surface, sous la première impression, sous les préjugés.

    De ce maelström autour de la présence des monstres, masqués ou révélés, je retiens une réplique puissante de la série dystopique Station Eleven.

    Un récit où des survivants, une compagnie de théâtre itinérante, traversent les paysages du désastre et s’évertuent à interpréter les pièces de Shakespeare devant le maigre public des rescapés – une réplique fulgurante et ambiguë.

    « aux yeux des monstres, nous sommes les monstres ».

    En terre occidentale, nous sommes sûrs que le monstre est l’autre parce que nous avons apaisé nos pulsions à l’aide du droit et de nos mœurs civilisées, mais, malgré ces intentions vertueuses, les chemins de nos inhumanités se multiplient sur la cartographie de nos vies, et parfois, nous refermons l’un ou l’autre de nos atlas afin de ne pas voir la conséquence de routes choisies.

    La mer Méditerranée rutile, turquoise, sous le soleil de juin et ne dévoile pas au premier abord le cimetière qui sommeille dans les profondeurs.

    Qui veux céder son confort pour empêcher les noyades clandestines ?

    « Aux yeux des… »

    La perversion se nourrit de nos indifférences et de nos silences.

    Alors, l’artiste, parfois, trouble l’eau des rivières et nous oblige à percevoir ce qui se dissimule sous la surface, voire dans la fange. Cet acte permet de saisir les contours, la précision, la beauté cachée de l’indicible, et d’en restituer la matière avec la sureté d’un geste mille fois répété.

    Ces voyageurs imprudents foulent le territoire dangereux de la lucidité, et, souvent, ceux qui s’y risquent y laissent une partie de leur âme.

    Mais tout n’est pas sombre, au contraire.

    En admirant L’Enfer de Hieronymus Bosch, nous découvrons que le burlesque supplante la terreur.

    À propos du travail exposé, je ne connais pas les motivations de Pierre Estoppey, et encore moins la force qui le contraint à dépenser temps et énergie pour faire exister ses œuvres fantastiques. De manière générale, je ne sais pas ce qui oblige un artiste à soumettre à nos regards de spectateurs, sa singularité, cette variation se démarquant de nos importants bavardages du quotidien, ce geste fou donnant à voir l’incompréhensible.

    Peut-être est-ce une contrainte héritée de l’enfance… Forcer les créatures à se terrer dans le format des cadres ou à l’intérieur des livres d’images.

    Un miracle renouvelé nous permettant d’être le geôlier de nos peurs.

    Yves Robert – La Chaux-de-Fonds, le 16 juin 2025

    à propos de Pierre Estoppey

    biographie

    Né en 1975 à La Chaux-de-Fonds.

    Après des études de lettres il se tourne vers l’illustration. En plus des techniques traditionnelles, il développe à partir de 2020 un procédé original basé sur le photomontage.

    C’est une sélection de ces travaux, d’inspiration fantastique, qu’il présente à l’Atelier Grand Cargo.

    travaux (sélection)

    Affiches pour La Plage des Six-Pompes, 2000-2001

    Collaboration avec la troupe de théâtre de rue Les Batteurs de Pavés, 2001-2021

    Collaboration avec la troupe de théâtre Tumulte, 2005-2014

    Collaboration au Journal du Haut, 2006-2011

    Participation à l’artbook Dragons, Spootnik Studio, 2007

    Collaboration au magazine Khimaira (littérature fantastique), 2007-2008

    Coups de griffe, récits de Bernadette Richard, aux éditions Presses du Belvédère, 2008

    Mode d’emploi ludique pour la montre Sea-Touch de Tissot, 2008

    Affiche pour la Fête du Cinéma, 2008

    Ni anges ni bêtes, récits de Bernadette Richard, éditions L’Âge d’Homme, 2010

    Au Jardin de Line, nouvelles de Alice Heinzelmann, éditions L’Âge d’Homme, 2014

    Collaboration au magazine Montres Passion, 2016-2017

    Pochette pour le groupe de rock Wrong Karma, 2018

    La chasse aux nuages, poèmes pour enfants de Bernard Waeber, éditions des sables, 2018

    presse

    affiche

  • la mort de Vladimir – TPVH

    la mort de Vladimir – TPVH

    le vendredi 6 juin 2025 à 21h – Le Pouget 34230 Quartier haut

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  • la mort de Vladimir – TPVH

    la mort de Vladimir – TPVH

    le samedi 11 avril 2025 à 20h – Salle des fêtes – 34725 Saint-André-de-Sangonis

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  • Gênes – résidence d’écriture

    Gênes – résidence d’écriture

    après trois mois d’écritures, demeurent les premières versions d’un roman et de trois monologues

    la nuit du gorille ou être humain, être animal – un roman

    Un gorille regarde de quelle manière tombent les étoiles filantes, se gratte le nez et pense que la vie est une chose bien ordonnée.

    Plus loin, une soigneuse l’observe. Elle préfère la compagnie de ce primate à celle des autres primates : les hommes.

    Un météore bouscule leur destin et provoque la rencontre de ces deux êtres.

    Gisèle n’est pas une belle femme, elle n’est pas laide non plus. Elle est ce qu’on appelle « un entre-deux ».

    Elle avait ardemment souhaité une place de soigneuse au parc animalier de sa ville et, contre toute attente, elle avait réussi à convaincre le directeur des ressources humaines.

    Sans céder à ses avances, précisait-elle avec un sourire malicieux.

    Cette résistance l’avait cantonnée au simple rôle de nettoyeuse de la maison des primates. Un bâtiment oblong avec une étrange vitrine à son entrée dans laquelle trônait un petit singe empaillé, costume de fanfare rouge et boutons dorés. Selon la légende, sur une étiquette rédigée à la main, il était affirmé que la bête était morte de la grippe espagnole.

    Danaé sur le rivage – monologue pour une comédienne

    Dans la mythologie, Zeus se glisse dans la couche de Danaé sous la forme d’une pluie d’or et la féconde d’un garçon, Persée.

    Le père de Danaé, Acrisios, renvoie sa fille et son petit-fils dans un coffre qu’il abandonne à la dérive sur la mer.

    Dans ce monologue, Danaé, depuis le rivage imaginaire d’une ville, un trottoir situé devant une route à grande circulation.

    Elle interpelle les passants avec gouaille et cruauté.

    Pleurniche afin d’obtenir une pièce, mais ne peut s’empêcher de révéler, avec lucidité, l’âme de chaque badaud, s’arrêtant ou s’enfuyant.

    le petit silence de la nuit – monologue pour une comédienne

    Élodie, agente d’information dans un centre commercial, détaille le quotidien d’une journée ordinaire vécue par une jeune femme, depuis le réveil, la douche, et tous les gestes de la banalité jusqu’au soir en attendant le petit silence de la nuit.

    Pourtant, cette journée est particulière.

    Élodie l’affronte en se répétant qu’elle n’a pas peur.

    l’entrée au port – monologue pour un comédien

    Lors du procès pour viol, à la fin du réquisitoire du procureur, l’accusé se tient devant une grande fenêtre et regarde la ville à ses pieds.

    La stratégie mise au point avec son avocat se déroule à merveille.

    Ils sont optimistes pour le verdict.

    Soudain, un perroquet, désorienté, percute la vitre et tombe au sol, mort.

    L’accusé est troublé et il décide de ne pas laisser la plaidoirie à son avocat.

    Il la présentera lui-même, avec ses mots.

    Il n’aime pas les perroquets.

    journal de résidence – un journal photographique et sonore

    Lorsque la lumière le permettait, j’ai réalisé quelques photographies à l’aide de mon téléphone portable, en noir et blanc, pour illustrer ma résidence.

    Ces images sont parfois agrémentées avec des enregistrements sonores réalisés sur le moment

    à découvrir sur le GrandGazomètre

    expérimenter une traduction

    Curieux défi que de traduire une pièce en italien alors que je ne parle pas cette langue.

    C’est avant tout la recherche d’une musique que je ne connais pas, et qui étonnamment m’a obligé de repenser la musicalité francophone du texte de départ.

    Je suis incapable de savoir ce que vaut cette traduction laborieuse, mais je sais qu’elle a changé mon écriture.

    Et j’aime entendre la musique du titre en italien…

    mille notti o guardare le range nuotare

    veillées avec lecture au Grand Cargo, cet automne

    L’écriture est un voyage sédentaire et solitaire dont on rapporte des impressions, l’espoir d’une explication du monde.

    L’écrit se partage, c’est le moment où le travail cherche son sens, parce que le sens de cet acte existe principalement par le ressenti des lecteurs ou des spectateurs. L’écriture sans la transmission de l’écrit est un miroir sans reflet.

    Comment savoir quel humain nous sommes, si nous refusons le regard de l’autre ?

    Au mois d’octobre, je proposerai aux spectateurs quelques soirées de lecture des écrits de Gênes, quel que soit l’état du travail.

    Cela fait partie de la nécessaire prise de risque afin de se connaître.

    Juste après l’ouverture des portes, un visiteur s’était accoté à la baie vitrée donnant sur la maison des gorilles, sans se préoccuper le moins du monde des locataires. L’endroit sembla confortable à l’intrus pour entreprendre la lecture d’un essai, La condition de l’homme moderne par la philosophe Hannah Arendt.

    Intrigué, Édouard s’approcha. Il s’installa de l’autre côté  du vitrage adoptant, une parfaite symétrie de position, apparaissant comme le reflet démesuré du lecteur. Par intermittence, la bête jetait des coups d’œil par-dessus son épaule velue et restait fascinée par le mouvement et l’élégance des pages tournées, puis par la surprise renouvelée, à chaque changement, d’un dessin différent formé par l’agencement de l’écriture. Sous son regard et sans en comprendre la cause, la ponctuation, les voyelles et les consonnes commencèrent à s’ordonner dans les flots d’une rivière de phrases. Édouard déchiffra graduellement les propos de la philosophe comme un explorateur découvre, grâce à l’intuition, son chemin au travers d’une carte imparfaite.

    À midi, il savait lire.

    le résident

    • Yves Robert
      habite La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est l’auteur de vingt pièces de théâtre, ainsi que deux adaptations de romans destinées à la scène.

    soutiens et partenaires

  • Hibakushas – Oppenheimer

    Hibakushas – Oppenheimer

    le mardi 4 février à 19h – bibliothèque de la ville – Rue Daniel Jeanrichard 38 – 2400 Le Locle

    à propos

    Deux survivants d’Hiroshima, les Hibakushas, s’entretiennent avec Robert Oppenheimer, considéré comme le père de la bombe atomique. Un scientifique de génie, idéaliste et psychologiquement fragile. Passionné de culture, grand connaisseur de la poésie, il lit la Baghavad Gita dans le texte et s’exprime dans un français parfait, Oppenheimer s’est interrogé – trop tard – sur sa monstrueuse création. Par-delà la mort, il discute et argumente avec les victimes de la bombe A. 

    A l’heure où ce personnage fascinant revient sur le devant de la scène, à travers des livres et bientôt un biopic que lui consacre le cinéaste Christopher Nolan, sortie sur les écrans cet été… cette rencontre improbable donne lieu à des points de vue qui s’affrontent : une Hibakusha révoltée, un ancien médecin Hibakusha qui cherche la paix et le physicien américain, particulièrement maltraité durant le Maccarthysme pour s’être opposé à la bombe H. Une réflexion sur les armes de destruction massive et la politique, sur l’éthique, la mémoire, sur des points de vue irréconciliables. 

    La pièce a été écrite pour les 50 ans d’Hiroshima en 1995. C’est la 1ère fois qu’elle est présentée en lecture-spectacle.

    l’affiche

  • la mort de Vladimir – TPVH

    la mort de Vladimir – TPVH

    le dimanche 2 février 2025 à 17h – Salle Laure Moulin – 34150 La Boissière

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