René Gori et l’amour derrière les clapotis

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une comédie romantique décalée…

histoire de parler d’amour, d’un scarabée extensible, d’un lampadaire philosophe et de la silhouette d’une femme, assise sur un banc installé le long d’un canal, une femme derrière les clapotis.

l’histoire

René Gori habite la cité imaginaire d’Utrecht, pourtant tellement réelle…

Il papote nuit et jour avec un samovar prénommé Gustave, est amoureux d’une fille inaccessible et vit au milieu de classeurs contenant une multitude d’histoires.

On y croise Elvire la poêle, un scarabée extensible, un lampadaire philosophe, des girafes brouteuses de nuages et un singe empaillé mort de la grippe espagnole…

En bref, une comédie romantique décalée.

L’amour est ce qui reste de l’animal chez l’humain, dernier vestige vivant et instinctif dans ce millénaire de froideurs, de machines et d’ordinateurs.

historique et note d’intention

Depuis 2022, je travaille sur les chroniques de René Gori, un résident fictif de la ville d’Utrecht aux Pays-Bas, publiées par intermittence sur le site du Grand Gazomètre (certaines publiées sous la rubrique Porte-plume du journal Le Ô). Ce personnage s’exprime à partir de son monde imaginé avec un regard décalé sur les sociétés des hommes, des objets et des animaux. L’idée était, à l’instar des Lettres persanes, de parler de l’humanité et de ses travers en s’autorisant une grande naïveté. René Gori est un innocent s’émerveillant de tout, même du pire. Petit à petit, le désir d’en faire une figure de scène s’est révélé incontournable et un scénario s’est établi sur la présence de deux interprètes, soit René Gori (Yves Robert) exprimant les errements littéraires et amoureux du chroniqueur fictif, et « les muses » (un samovar et un lampadaire philosophe – un multirôle proposé au comédien Blaise Froidevaux) agissant en contrepoint. 

Tout va bien. Derrière les clapotis, l’atmosphère est restée pure… Si une eau perçoit des murmures d’Angleterre, elle vaporise, prend l’odeur du Darjeeling avec des reflets « Bengale » ou « Lapsang Souchong ».

l’expression

Je défends un théâtre de l’écriture, soit le plaisir d’intégrer la tournure littéraire et poétique dans les dialogues, s’autoriser la divagation descriptive et la recherche de la musique dans la langue. Je considère que l’efficacité théâtrale n’est pas la fille d’une simplification du langage, mais bien celui de la recherche des émotions humaines en acceptant leurs complexités. La première confiance de l’écriture est de reconnaître la curiosité et l’intelligence des spectateurs. C’est le choix qui est le mien et la couleur que je veux donner à mes écrits de scène.

Par contre il faut être attentif à bien amarrer son canot à rame, à rame plate, afin que la marée ne l’emporte pas. Surtout laisser le cordage bien lâche, sinon contrainte par l’ancre, l’embarcation s’engloutira avec la montée des eaux.

les géographies imaginaires de René Gori

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distribution à ce jour

  • Blaise Froidevaux
    Né à la Chaux -de-Fonds en 1961 et vit à Neuchâtel depuis 1998. Il travail comme comédien, scénographe et metteur en scène.
  • Yves Robert
    Yves Robert habite La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est l’auteur de vingt pièces de théâtre, ainsi que deux adaptations de romans destinées à la scène.

régie Karim Boukhris

dessin du petit singe mort de la grippe espagnole Maoro

accueil et aide précieuse Christiane Margraitner

photographies, accueil et aide précieuse Catherine Meyer

les réservations

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l’affiche

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les tarifs

Afin d’être un lieu accessible à toutes et tous, quelque soit la fortune ou l’infortune, les prix sont libres

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