- la supercherie et la cohérencePar le passé, la situation du Cargo n’a jamais été stable, néanmoins il a toujours été possible de naviguer malgré les écueils. Mais force est de constater, une nouvelle fois, que des éléments contraires et imprévisibles mettent à mal le travail qui est le mien, fragilisent les équilibres qu’il était nécessaire de rebâtir, encore, et encore. Je vous propose de remonter le temps afin de comprendre les origines d’un de ces contraires imprévisibles.
- exposition Pierre EstoppeyEn ces temps où se dévoile la banalité des monstres, le Cargo expose des œuvres fantastiques, reflets de nos beautés et de nos laideurs.
- cravates et vieilles chaussettesSur le front des tempêtes, la tendance à la normalisation ou à l’uniformisation de l’espace culturel se poursuit. Les bourrasques sont alimentées par des certitudes technocratiques, des désirs de contrôle ou une conscience exacerbée de « l’entre-soi ».
- le premier jour de la cale sècheAprès trois années de turbulences, en ce début d’année 2024, l’Atelier Grand Cargo est en difficulté, voire à deux doigts du naufrage. Non que le plan de navigation fut mal conçu, mais principalement en conséquence de diverses décisions de la République et Canton de Neuchâtel adaptant les règles de la redistribution des aides à la production théâtrale. Cette évolution ou renforcement des pratiques a généré, dans notre cas, une réelle situation d’insécurité rendant trop audacieuses toutes productions de spectacles.
- nommer ce qui estSur les scènes des théâtres, nous hurlons le monde avec l’espérance d’atteindre la vivacité lumineuse d’une de ces lanternes égayant l’obscurité. Dans le réel, nous détournons le regard vers un silence rassurant, un empêchement qui écarte les faux pas et les insolences, une distance garantissant notre place à la table de la grande famille culturelle, engraissant la prudence afin de ne pas se métamorphoser en renégat. Nous dé-nommons ce qui est, espérant que la fiction du « c’est-comme-ça » prenne le pas et conforte la tranquillité. Mais le malheur veut, car c’est un malheur, que la parole s’échappe malgré soi, vague ou marée incontrôlable. Alors arrive le temps où il est impossible de ne pas nommer ce qui est.
- le monde tel qu’il se montreéditorial du 1er octobre 2020 un automne aux étranges couleurs Aujourd’hui, le temps est à l’automne avec sa nature aux étranges couleurs. La vie éclate en vain avant les froidures de l’hiver et se montre vêtue une ultime fois avec des habits de splendeurs. Geste inutile et pacotille d’artiste avant… Poursuivre la lecture le monde tel qu’il se montre
- la posture ou la position particulière du corpsles temps chahutés Dans les temps chahutés et présents, dans ce moment où le mensonge se ment à lui-même, le sens premier de posture se dilue. À l’évocation de ce terme, il nous remonte en bouche comme un arrière-goût « d’imposture ». Ce n’est plus l’expression et l’exposition d’une position particulière qui… Poursuivre la lecture la posture ou la position particulière du corps
- Gênes, 20 juillet 2001mort d’un anarchiste Lorsque j’ai visité l’atelier de Pascal Bourquin, une peinture se distinguait des autres et s’enfonçait dans le cœur comme une écharde. On y voyait le corps étendu de Carlo Giuliani, un manifestant de 23 ans tué lors du G8 à Gênes en juillet 2001. L’homme à terre… Poursuivre la lecture Gênes, 20 juillet 2001
- le temps des intendantsNécroscopie ou observer dans le cadavre des choses mortes. Au-delà de la qualité esthétique des photographies de Roberto Romano, j’ai été immédiatement interpellé par la résonance fantomatique de ces lieux morts capturés en images, cadavres modernes et témoins de notre époque : le temps des intendants. Je ne saurais pas dire… Poursuivre la lecture le temps des intendants
- Rolf Blaser, un voisinun voisin Pour moi, Rolf Blaser n’est pas un homme à se laisser connaître dès les premières minutes. Certainement qu’il promène un monde bien à lui lorsqu’il traverse une rue, un jardin, une forêt ou le trottoir d’en face.Si je parle du trottoir d’en face, c’est que nous avons été… Poursuivre la lecture Rolf Blaser, un voisin
- de juillet à juillet – fragments d’une chroniqueNe sommes-nous pas d’éternels curieux ? Pour ma part, je laisse trainer le regard – une manière d’appréhender le monde, la vie. En fait, je suis curieux de la lumière, le sujet vient après. La plupart du temps, je ne construis pas le cadre en fonction de ce qu’il peut ou doit contenir, mais en regard de cette sensation immatérielle (la lumière).
lire, écouter, écrire et s’informer
- éditos
- roman(s)
- livres
- cahiers
- à voir ou à écouter
- théâtre à lire
- Le Gorilla Zeitung
- inscription au Gorilla Zeitung
- articles hors Cargo
- la lettre de nouvelles du Cargo