le journal du silence

Une femme perdue en haute montagne, blessée, ne pouvant plus se déplacer et frappée d’amnésie traumatique discute avec un oiseau, un chocard aux pattes rouges et becs jaunes. Avec l’aide de ce « volatile persiffleur », elle reconstruit ses souvenirs, se découvre amoureuse et fait renaître son désir de vie.

Tu as eu une drôle de nuit, on va structurer tout ça. Je suis très compétent pour structurer « l’instructurable ». Écoute bien… les choses ne sont que des choses avant les mots, seulement après, elles acquièrent une âme : nommer ce qui est, sinon il n’est pas.
Tiens, le vent est une pièce de tissus qui se déchire sur une arête, elle se sépare en deux pans, des bourrasques à peine visibles qui s’effondrent de part et d’autre, emportant avec elles une bruine froide.
Tu me suis ?
Ça n’a pas l’air… si seulement tu savais voler, tu n’en serais pas là. Une brume répandue sur le damier noir des ardoises au fond des vallées, regarde-toi, tu es enrobée dans ce souffle.
C’est vrai ?
Tu ne te souviens de rien ?

texte intégral / 36 pages / collection seul.e en scène / Atelier Grand Cargo / prix CHF 8.– / + frais de port

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