En Sibérie la guerre civile fait rage, un enfant échappe à la mort, il croise le regard d’une prostituée et se retrouve parmi les bagages de l’armée française. Commencent pour lui les apprentissages : la langue et le travail. Commence un parcours qui le mène de Tientsin en Chine jusque sur les côtes de France, par une nuit de tempêtes, une nuit froide et terrible de l’automne 1941.
Étiquette : théâtre
hibakushas oppenheimer
Deux survivants d’Hiroshima, les Hibakushas, s’entretiennent avec Robert Oppenheimer, considéré comme le père de la bombe atomique. Un scientifique de génie, idéaliste et psychologiquement fragile. Passionné de culture, grand connaisseur de la poésie, il lit la Baghavad Gita dans le texte et s’exprime dans un français parfait, Oppenheimer s’est interrogé – trop tard – sur sa monstrueuse création. Par-delà la mort, il discute et argumente avec les victimes de la bombe A.
l’essoufflement de l’ange
Angèle, un ange nage dans les eaux du détroit de La Sonde et croise le regard bleu du Grand Mérou opaline, et le poisson lui mange la mémoire. Petit à petit, les mots et les souvenirs s’échappent. Comment annoncer ce désastre à Ange, son compagnon ?
tenir la main tiède de la femme endormie
Un homme parle à un ami, Giorgio… Un ami invisible. L’homme raconte qu’il rêve à une femme endormie, une femme qui rêve… Qui rêve à un homme qui parle à un ami invisible et rêve à une femme qui rêve…
increvable !
L’« oraison » proposée dans Increvable ! se situe dans ce contexte mouvant où l’adieu aux défunts se cherche dans de nouveaux lieux mais surtout de nouveaux contenus, de nouvelles formes. Elle se veut tour à tour facétieuse et tendre, provocatrice aussi ici et là, sans renoncer totalement à la gravité de circonstance.
chez toi ou chez moi ?
partenariat Grand Cargo est un lieu d’artisanat où se développent les projets de spectacles. Les artistes s’installent, réfléchissent, élaborent et échafaudent des propositions pour la scène, puis lors d’une ou deux soirées, ils proposent leur étape de travail au public. Un temps de petits miracles où se découvre ce qui fera l’essence d’un spectacle Atelier… Poursuivre la lecture chez toi ou chez moi ?
le journal du silence
C’est l’aube.
Une femme sur une montagne est habillée avec des habits d’alpinismes. À côté d’elle, un grand sac déchiré et des affaires répandues sur le sol. Il y a un bruit de vent, un chocard apparaît en silhouette. Quelques bourrasques de neige. Il fait froid.
mille nuits ou regarder les grenouilles nager ♀︎
Une femme amoureuse promet d’attendre mille nuits la réponse de l’homme qu’elle convoite.Mille nuits à patienter sous un lampadaire la venue de l’être désiré. Ce soir, c’est la millième nuit et l’instant de vérité approche…
mille nuits ou regarder les grenouilles nager ♂︎
Un homme amoureux promet d’attendre mille nuits la réponse de la femme qu’il convoite. Mille nuits à patienter sous un lampadaire la venue de l’être désiré. Ce soir, c’est la millième nuit et l’instant de vérité approche…
Niobé, un matin
C’est le récit de la vie d’une femme amoureuse, perdue et éperdue. Elle aime un homme tel qu’il est et le prend dans son intégrité de la beauté à l’obscurité. C’est aussi le trouble de l’orgueil, poison subtil qui fait perdre la raison et provoque la chute, stimule le comportement vers une folie stupéfiante. Convaincue par l’illusion d’être supérieure ou égale aux divinités, Niobé laisse ses quatorze enfants se faire massacrer. La conscience tardive de son malheur la pétrifie, elle devient rocher avec deux ruisseaux de larmes.
le lieutenant de guerre
Ce texte est une vrille. Une vrille est une chute incontrôlée, parfois c’est un choix. La vrille est un outil de perçage – faire un trou à l’intérieur – vriller son regard dans l’autre. Le lieutenant est habillé avec un costume de soirée dépareillé et défraichi. La veste tranche avec le reste. Il n’y a pas de confusion possible, même si le costume a l’aspect d’une fin de soirée, d’une sortie qui tourne mal, d’une beuverie confortable. C’est une défroque de la cloche. L’image demande une sensation de transparence, comme derrière une bâche plastique, qu’elle soit imaginaire ou réel outil de scénographie. On entend les bruits de la ville, les graves dominent, le roulement des camions dans la circulation, au loin, l’orage ou la guerre. Le lieutenant parle à une femme que l’on ne voit pas – une femme derrière une porte entrouverte.
l’étoile du Nord
Lili aimerait faire durer le temps… Elle porte un déshabillé en tissu synthétique. Elle reste les jambes nues parce qu’il ne fait pas si froid. Dans la rue, les voitures passent et un chien aboie de temps en temps. Son client n’a pas encore remis ses vêtements et attend. Le petit carré d’un miroir lui… Poursuivre la lecture l’étoile du Nord
the North Star
Lili would like to make time last… She is wearing a synthetic negligee. She keeps her legs bare because it is not so cold. In the street, cars pass by and a dog barks from time to time. Her client has not yet put his clothes back on and is waiting. The small square of… Poursuivre la lecture the North Star
Der Stern des Nordens
Lili möchte die Zeit verlängern … Sie trägt ein Negligé aus synthetischem Stoff. Sie bleibt mit nackten Beinen stehen, weil es nicht so kalt ist. Auf der Straße fahren Autos vorbei und ab und zu bellt ein Hund. Ihr Kunde hat seine Kleidung noch nicht wieder angezogen und wartet. Das kleine Quadrat eines Spiegels spiegelt… Poursuivre la lecture Der Stern des Nordens
patronne et domestique
Une patronne brise sa domestique et la renvoie, aussitôt remplacée…
les Indes noires dans les mines d’asphalte
adaptation du roman de Jules Verne pour les mines d’asphalte de La Presta au Val-de-Travers et spectacle créé par le Théâtre de La Poudrière
Madame Bouh !
Delphine Courageuse petite fille de six ans se raconte des histoires avec trois amis, un hérisson, un escargot et un phasme. Elle parle beaucoup de son grand-père… puis soudain, madame B. se présente.
La femme qui tenait un homme en laisse
c’est le récit inventé à partir d’une sensation, soit un malaise suite à la divulgation dans la presse des agissements de soldats américains à la prison d’Abou Ghraïb – Bagdad.
The woman who held a man on a leash
it is the story invented from a sensation, that is to say an uneasiness following the disclosure in the press of the actions of American soldiers in the prison of Abu Ghraib – Baghdad.