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En ces temps où se dévoile la banalité des monstres, nous exposons des œuvres fantastiques, reflets de nos beautés et de nos laideurs
du 18 juin au 5 juillet 2025
mercredi, jeudi et vendredi de 16h à 20h – samedi et dimanche de 16h à 19h
hors horaires : visite sur demande par courriel ou téléphone +41 78 626 76 50
Édito
En ces temps où se dévoile la banalité des monstres, le Cargo expose des œuvres fantastiques, reflets de nos beautés et de nos laideurs.
Au commencement de nos vies, ces créatures étaient tapies dans l’ombre de nos cauchemars enfantins, de nos sommeils chahutés. Ils étaient des effrois que la tendresse pouvait apaiser ou que nos imaginaires enfermaient à l’intérieur des livres d’enfants, pour la journée, avec la précaution d’un geôlier.
Puis nous avons grandi.
Les monstres… En observant le monde, Hannah Arendt consignait leur multitude et leur banalité dissimulées derrière l’épouvantail emblématique d’un dictateur. Elle indiquait que chacun, s’il n’y faisait pas attention, basculerait de l’autre côté du miroir.
Ailleurs, ils ressortaient sous la forme de films et réclamaient le droit de se joindre à nous.
Elephant man de David Lynch revendiquait la considération humaine pour un être défiguré par la maladie et les malformations.
Riddley Scott avec Alien, démontrait que, dans le vide intersidéral, on ne vous entend pas crier, que l’horreur se trouve privée de son expression – le monstre est pour soi et en soi uniquement, fœtus qui ne demande qu’à croître.
D’autres œuvres, moins connues, tel Henry, portrait d’un serial killer de John McNaughton les matérialisaient avec « une presque absence » de jugement moral, obligeant le spectateur à déterminer, seul, sa position face aux dérives criminelles.
Plus récemment, La zone d’intérêt de Jonathan Glazer observe au microscope la tranquillité fallacieuse de Rudolf Höss, commandant d’Auschwitz, et de sa famille logeant dans l’antre du carnage. Le massacre, discret et omniprésent par le son et les fumées, enrobe la joliesse du jardin et l’éclosion des roses. Au centre de cet univers improbable, une piscine, une douche et le rire des enfants s’amusant – un décor endormi sous la verticale heureuse du ciel bleu – les habits, les peaux et les sourires sont épanouis, mais que dire des âmes ?
Pour ne pas céder totalement à l’obscurité, scrutons un registre inverse. Il faut se souvenir de La belle et la bête de Cocteau, remettant en cause l’apparence monstrueuse et appelant à regarder ce qui se blotti sous la surface, sous la première impression, sous les préjugés.
De ce maelström autour de la présence des monstres, masqués ou révélés, je retiens une réplique puissante de la série dystopique Station Eleven.
Un récit où des survivants, une compagnie de théâtre itinérante, traversent les paysages du désastre et s’évertuent à interpréter les pièces de Shakespeare devant le maigre public des rescapés – une réplique fulgurante et ambiguë.
« aux yeux des monstres, nous sommes les monstres ».
En terre occidentale, nous sommes sûrs que le monstre est l’autre parce que nous avons apaisé nos pulsions à l’aide du droit et de nos mœurs civilisées, mais, malgré ces intentions vertueuses, les chemins de nos inhumanités se multiplient sur la cartographie de nos vies, et parfois, nous refermons l’un ou l’autre de nos atlas afin de ne pas voir la conséquence de routes choisies.
La mer Méditerranée rutile, turquoise, sous le soleil de juin et ne dévoile pas au premier abord le cimetière qui sommeille dans les profondeurs.
Qui veux céder son confort pour empêcher les noyades clandestines ?
« Aux yeux des… »
La perversion se nourrit de nos indifférences et de nos silences.
Alors, l’artiste, parfois, trouble l’eau des rivières et nous oblige à percevoir ce qui se dissimule sous la surface, voire dans la fange. Cet acte permet de saisir les contours, la précision, la beauté cachée de l’indicible, et d’en restituer la matière avec la sureté d’un geste mille fois répété.
Ces voyageurs imprudents foulent le territoire dangereux de la lucidité, et, souvent, ceux qui s’y risquent y laissent une partie de leur âme.
Mais tout n’est pas sombre, au contraire.
En admirant L’Enfer de Hieronymus Bosch, nous découvrons que le burlesque supplante la terreur.
À propos du travail exposé, je ne connais pas les motivations de Pierre Estoppey, et encore moins la force qui le contraint à dépenser temps et énergie pour faire exister ses œuvres fantastiques. De manière générale, je ne sais pas ce qui oblige un artiste à soumettre à nos regards de spectateurs, sa singularité, cette variation se démarquant de nos importants bavardages du quotidien, ce geste fou donnant à voir l’incompréhensible.
Peut-être est-ce une contrainte héritée de l’enfance… Forcer les créatures à se terrer dans le format des cadres ou à l’intérieur des livres d’images.
Un miracle renouvelé nous permettant d’être le geôlier de nos peurs.
Yves Robert – La Chaux-de-Fonds, le 16 juin 2025
à propos de Pierre Estoppey
biographie
Né en 1975 à La Chaux-de-Fonds.
Après des études de lettres il se tourne vers l’illustration. En plus des techniques traditionnelles, il développe à partir de 2020 un procédé original basé sur le photomontage.
C’est une sélection de ces travaux, d’inspiration fantastique, qu’il présente à l’Atelier Grand Cargo.
travaux (sélection)
Affiches pour La Plage des Six-Pompes, 2000-2001
Collaboration avec la troupe de théâtre de rue Les Batteurs de Pavés, 2001-2021
Collaboration avec la troupe de théâtre Tumulte, 2005-2014
Collaboration au Journal du Haut, 2006-2011
Participation à l’artbook Dragons, Spootnik Studio, 2007
Collaboration au magazine Khimaira (littérature fantastique), 2007-2008
Coups de griffe, récits de Bernadette Richard, aux éditions Presses du Belvédère, 2008
Mode d’emploi ludique pour la montre Sea-Touch de Tissot, 2008
Affiche pour la Fête du Cinéma, 2008
Ni anges ni bêtes, récits de Bernadette Richard, éditions L’Âge d’Homme, 2010
Au Jardin de Line, nouvelles de Alice Heinzelmann, éditions L’Âge d’Homme, 2014
Collaboration au magazine Montres Passion, 2016-2017
Pochette pour le groupe de rock Wrong Karma, 2018
La chasse aux nuages, poèmes pour enfants de Bernard Waeber, éditions des sables, 2018
presse
affiche
informations générales
nous trouver
à pied, à cheval ou en bus… les parkings et l’accès pour les fauteuils roulants
le samedi 7 juin 2025 – horaire à définir – Grand Cargo
veillées avec lecture au Grand Cargo
L’écriture est un voyage sédentaire et solitaire dont on rapporte des impressions et l’espoir d’une explication du monde.
L’écrit se partage, c’est le moment où le travail cherche son sens, parce que le sens de cet acte existe principalement par le ressenti des lecteurs ou des spectateurs. L’écriture sans la transmission de l’écrit est un miroir sans reflet.
Comment savoir quel humain nous sommes, si nous refusons le regard de l’autre ?
Au mois de juin, je proposerai aux spectateurs quelques soirées de lecture des écrits de Gênes, quel que soit l’état du travail.
Cela fait partie de la nécessaire prise de risque afin de se connaître
le vendredi 6 juin 2025 – horaire à définir – Grand Cargo
veillées avec lecture au Grand Cargo
L’écriture est un voyage sédentaire et solitaire dont on rapporte des impressions et l’espoir d’une explication du monde.
L’écrit se partage, c’est le moment où le travail cherche son sens, parce que le sens de cet acte existe principalement par le ressenti des lecteurs ou des spectateurs. L’écriture sans la transmission de l’écrit est un miroir sans reflet.
Comment savoir quel humain nous sommes, si nous refusons le regard de l’autre ?
Au mois de juin, je proposerai aux spectateurs quelques soirées de lecture des écrits de Gênes, quel que soit l’état du travail.
Cela fait partie de la nécessaire prise de risque afin de se connaître
le jeudi 5 juin 2025 – horaire à définir – Grand Cargo
veillées avec lecture au Grand Cargo
L’écriture est un voyage sédentaire et solitaire dont on rapporte des impressions et l’espoir d’une explication du monde.
Mais le monde n’est-il pas inexplicable ?
L’écrit se partage, c’est le moment où le travail cherche son sens, parce que le sens de cet acte existe principalement par le ressenti des lecteurs ou des spectateurs.
L’écriture sans la transmission de l’écrit est un miroir sans reflet.
Comment savoir quel humain nous sommes, si nous refusons le regard de l’autre ?
Au mois de juin, je proposerai aux spectateurs quelques soirées de lecture des écrits de Gênes, quel que soit l’état du travail.
Cela fait partie de la nécessaire prise de risque afin de se connaître
petite exposition dès le 11 novembre 2024 jusqu’au 1er juin 2025
un pingouin entre les pattes d’une girafe
détail
d’après une courte histoire d’Yves Robert
Un pingouin entre les pattes d’une girafe – 2008
Drôle d’image que celle de ce pingouin entre les pattes d’une girafe, quelque part au Serengeti, non loin de ce qui fut les Grands Lacs d’Afrique et très au sud, quelques centaines de kilomètres, de la faille du Riff – la tombe de mère Lucie.
L’eau vient lécher négligemment les sabots de l’ongulé et le volatile s’amuse à se passer le bec entre les plumes, juste sous l’aile.
Les deux semblent indifférents au désastre qui se conclut sur la terre des derniers hommes.
La tragédie avait commencé avec le souffle du nouveau millénaire. Les peuples impatients de leur pouvoir avaient conquis le vivant jusqu’au sommet des nuages.
Les jets griffaient l’horizon et entraînaient des guerres ahurissantes où le couteau se brisait sur le missile.
La foi s’affrontait en de multiples visages, prenant parfois l’allure triste d’une machine, parfois les yeux fous des certitudes.
Et de partout montait une fumée sombre qui s’installa comme un couvercle.
Les pôles disparurent et les pingouins, flottants au gré des vagues, parvinrent vers un rivage habité par de grands animaux au cou si long qu’ils leur semblèrent d’abord, être des arbres.
Finalement, il ne resta qu’une girafe et un vieux pingouin.
Intrigués, amusés, ils regardent l’eau qui monte lentement.
Ils restent ensemble, non qu’ils puissent s’accoupler, mais à cause du réconfort apporté par la présence de chacun.
Ils sont les derniers témoins de la gloire passée des hommes.
Après avoir vécu pendant plus de 30 ans dans la ville de La Chaux-de-Fonds, dans le Jura suisse, nous avons déménagé à Baulmes, un petit village situé au pied de la même chaîne de montagnes.
On peut me trouver en train de jouer des os rythmiques et des planches à laver avec Organic Jug ainsi qu’avec d’autres amis musiciens qui faisaient auparavant partie du groupe Swamp Train ainsi que de Floyd Beaumont & the Arkadelphians.
Je dessine, j’esquisse, je peins et je sculpte parfois, et ce, depuis plus de 50 ans. Cela dit, je m’intéresse davantage au processus – ce qui se passe lorsque l’on travaille avec un matériau donné – qu’au résultat. Cela a compliqué la tâche des galeries avec lesquelles je travaille ; la plupart d’entre elles voulaient des œuvres similaires à plusieurs reprises…
Les déclarations d’artistes ne sont qu’une autre façon d’être mis dans une boîte et d’être copié et collé chaque fois que quelqu’un a besoin de remplir un espace vide quelque part. Heureusement, cela n’arrive plus beaucoup aujourd’hui.
Mais que serait un artiste sans déclaration ?
Les mots sont des mots, l’art était visuel, mais il est maintenant aussi des mots. J’aime les mots.
résidence du 24 au 30 juin 2024 – installation – vernissage vendredi 28 juin à 18h
Installation Sociale Poétique
Après avoir suivi pendant sept mois un parcours culturel et artistique organisé par l’association La Marmite, une quinzaine de personnes bénéficiaires de l’aide sociale présente la création collective qu’ils et elles ont réalisée avec l’artiste chaux-de-fonnier Lucas Schlaepfer. Aller à la rencontre de la culture, mener un processus de recherche et de création avec un ou une artiste, collaborer à la réalisation d’une forme artistique et la présenter au public sont les étapes clés des parcours mis en œuvre par La Marmite depuis huit ans. Mouvement artistique, culturel et citoyen, La Marmite agit pour l’accès à l’art et la participation culturelle ainsi que l’affirmation de la créativité, de la sensibilité et des savoirs de tous et toutes.
l’atelier avec Lucas Schlaepfer
Entre les sorties culturelles, le groupe a travaillé avec l’artiste Lucas Schlaepfer à la conception d’une création collective. Échanges et réflexions sur le thème du parcours, mais aussi sur des questions liées à l’identité ou au regard porté par le monde extérieur sur les personnes bénéficiaires de l’aide sociale ont donné naissance à une installation mécanique et interactive. Le groupe bénéficiera d’une semaine de résidence artistique au sein de l’Atelier Grand Cargo afin de terminer l’installation de sa création collective. L’œuvre fera l’objet d’un vernissage et sera visible durant trois jours.
horaires
Vernissage : Vendredi 28 juin à 18h00
Exposition visible les 29 et 30 juin de 10h00 à 17h00.
les sorties culturelles
La Marmite s’est associée au TPR – Centre neuchâtelois des arts vivants, au Théâtre du Passage, au Centre de culture ABC, au Musée des Beaux-Arts du Locle et au Centre Dürrenmatt pour proposer un parcours autour de la thématique de l’équivoque. Accompagné·es par les médiatrices Sylvie Pipoz et Ailén Bilat Giorgis, les 15 participant·es ont eu l’occasion d’assister à deux spectacles, de visionner un film, de visiter une exposition et de rencontrer un collaborateur de musée.
partenaires et soutiens
Avec le soutien de la Ville de La Chaux-de-Fonds, la Ville de Neuchâtel et le Service de l’action sociale du canton de Neuchâtel.
résidence du 3 au 8 juin 2024 – théâtre – texte de Pascal Nordmann
Pascal Nordmann à propos de Radio Fil-Info
Le contexte. Depuis quatre ans, de virus en invasions, de désastre en légères améliorations, de déluges en sècheresses, d’élections en démissions, l’auteur Pascal Nordmann commente l’actualité à raison d’une chronique chaque samedi.
L’action. Aujourd’hui, Pascal Nordmann, animateur de Radio de l’Air du Temps, reçoit Pascal Nordmann de Radio Fil-Info, dans les studios de l’air du temps. Une petite heure d’interview, interrompue par des dépêches d’actualité venues des quatre coins du monde.
Un contenu. L’occasion de se poser quelques questions sur le temps qui passe, les bouleversements de l’ordre des choses, mais aussi et surtout sur la manière d’informer de la marche du monde, de l’ordre des choses et des glissements de la tectonique du désastre.
Un constat. L’œil qui regarde, la bouche qui relate, ne sont jamais objectifs, c’est le grand malheur de l’information ! Mais Radio Fil-Info ne travaille qu’avec la réalité. Le réel, pur et simple, tel qu’en lui-même, livré entre vos deux oreilles. Radio Fil-Info met du sens là où il n’y en a aucun.
Interprétation. Durant cette heure de studio, l’acteur Pierre Barayre (Théâtre Hirsute, Montpellier), véritable caméléon, incarne une bonne vingtaine de personnages. Le premier Ministre d’Haïti, la reine d’Angleterre, un petit pois, dix-huit chiens romains, un accordéon, le grand reporter Yoseph Yessel, un peintre et une souris, la voix de l’ombre, Pascal Nordmann et Pascal Nordmann, ainsi que de nombreux autres.
Un chaos bien ordonné. Un chaos bien ordonné a besoin d’un grand ordonnateur précis, calme, tête froide et âme libre, sourcilleux lorsqu’il s’agit du réel. Le poète, écrivain et metteur en scène Yves Robert (Atelier Grand Cargo, La Chaux-de-Fonds) assume cette tâche avec sérénité et brio.
Radio Fil-Info et la vie devient une pomme dans laquelle vous pouvez croquer.
en amuse-gueule
Fil spécial par satellite, 3 juin 2023. En avion. Une cuillère à café, la Reine des abeilles et l’histoire humaine se rendent à New York en avion. ‘Je m’en vais offrir mon aide à la cafétéria des Nations unies.’ dit la cuillère à café. ‘Je vais exiger l’interdiction des substances qui déciment mon peuple.’ dit la Reine des abeilles. L’histoire humaine n’a encore rien dit. ‘Et vous?’ ‘Oh moi, j’irai boire des verres dans une boîte. Je chercherai quelqu’un avec qui passer la nuit. Il se peut que j’abuse quelque peu. On me ramènera à l’hôtel au petit matin.’
formation – Conservatoire du 12ème arrondissement et études universitaires (psychologie, lettres classiques et droit). Détenteur du CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat) obtenu à l’Université Paris 12. Titulaire du DE et du CA (diplôme d’état et certificat d’aptitude pour l’enseignement du théâtre)
parcours – Il est engagé en 1979 comme comédien- animateur par l’Atelier Théâtre de la Cité, organisme de gestion du Théâtre de Saint-Maur, implanté dans la salle des fêtes de la mairie. Il crée en 1985 la Comédie de St-Maur, qui deviendra la compagnie Pierre Barayre avec laquelle il joue et/ou met en scène plus d’une cinquantaine de spectacles à ce jour. En 2002, la ville de St Maur confie une résidence à la Compagnie Pierre Barayre au Théâtre d’Arsonval dont il devient directeur artistique, avec pour mission d’animer la salle avec une programmation originale, de pérenniser les ateliers théâtre qu’il avait créés en 1987 (200 élèves de la primaire à l’âge adulte) et d’organiser un spectacle par saison en plein air au Parc de l’Abbaye du Vieux Saint Maur avec les élèves préparant les concours des écoles nationales et régionales d’art dramatique de sa classe « Rêves en Chantier ». En 2006 il s’installe avec sa compagnie qui s’appelle désormais Théâtre Hirsute-Compagnie Pierre Barayre en Languedoc-Roussillon.et signe une convention d’animation en lycées et collèges avec la Scène nationale de Sète et du bassin de Thau. En 2009 il entre en compagnonnage avec le théâtre SortieOuest à Béziers. Sa compagnie a reçu le soutien de la commune de St-Maur, du département du Val de Marne, de l’ADAMI , l’aide à la création de la DMDTS pour un projet, l’aide au projet de la DRAC Languedoc Roussillon, l’aide à résidence du conseil général de l’Hérault en 2009 et signé une convention de partenariat pour 2010 et 2011 avec le département de l’Hérault. Parallèlement à ces activités il est chargé de cours à l’université Paul Valéry III Montpellier et antenne de Béziers en licence Arts du Spectacle, anime l’atelier théâtre adultes de SortieOuest, l’atelier artistique du lycée Henri IV de Béziers, le studio théâtre de la Scène Nationale d’Albi, l’option théâtre du lycée Bellevue d’Albi et celle du lycée Jean Moulin de Pézenas, de même que la classe à horaire aménagée Théâtre du collège de St-Juéry. Enfin il anime différents stages et ateliers dans le cadre de dispositifs départementaux ou régionaux.
résidence du 8 au 13 avril 2024 – artiste de rue – seconde partie / sortie de résidence samedi 13 avril à 11h
à propos
Compagnie : ALORIZON – En résidence d’écriture : Du 25 au 31 mars et du 8 au 13 avril 2024
Lectures : Les 30 mars et le 13 avril – Rendez-vous à l’Atelier Grand Cargo – Cornes-Morel 13 / 2300 La Chaux-de-Fonds
Maintenant, il ne reste plus que quelques traces et détritus de cette histoire. Je balaie les souvenirs que chacun, chacune laisse sur son passage. Il y a des souvenirs qu’on aimerait pas chasser, qu’on aimerait garder au fond de nous. Laisser la propreté pour plus tard et se laisser bercer par les histoires que nous racontent les rues.
théâtre – tout public – projet de déambulation
coproducteurs / partenaires
29 avril au 3 mai : création, La Roseraie, Bruxelles (à confirmer) / Novembre 2024 : création, Le Lieu, Gambais, France
partenariat
distribution
écriture : Aloïse Held et Lisa Wallinger / jeu : Aloïse Held
résidence du 23 au 28 janvier 2024 – résidence et deux concerts
à propos
« Sondage » combine humour, musique jazz, et une narration captivante pour célébrer la vie, l’amour, et la liberté. La pièce met en lumière la quête universelle de connexion et d’authenticité dans un monde dominé par les apparences et les attentes sociales. Ce travail s’établit avec des compositions originales du groupe.
en savoir plus…
« Sondage » est une comédie musicale jazz centrée sur Lady Bee, une chanteuse en quête d’amour et d’acceptation, confrontée aux attentes sociétales et à ses désirs personnels. Elle traverse diverses situations humoristiques et rencontres romantiques, ponctuées de chansons de jazz issues du répertoire de Broadway des années 1940-1960. La pièce est animée par un quartet composé de Lady Bee à la voix, Charles-Edouard Von Bourdon au saxophone, Jean-Baptiste de la Touche à la guitare, et Sammy Lasticot à la contrebasse, formant les « Epileptics ».
Le spectacle débute avec Lady Bee se préparant pour un rendez-vous, mais une série de mésaventures la retarde. Elle exprime ses frustrations et espoirs à travers des chansons telles que « Perhaps », « No Moon at All », et « Makin’ Whoopee ». Les interactions de Lady Bee avec plusieurs personnages masculins, notamment Jean-Baptiste et Sammy l’Asticot, révèlent les complexités des relations modernes.
Le spectacle explore des thèmes comme l’autonomie, la liberté personnelle, et les rôles de genre. Vers la fin, Lady Bee réalise qu’elle peut définir ses propres termes pour l’amour et la vie, un sentiment capturé dans la chanson « Love Me or Leave Me ».
représentations
samedi 27 janvier à 20h
Attention, au vu du peu de places encore disponibles
en résidence durant le mois de mai 2023 à l’Atelier Grand Cargo, l’écrivain Michel Beretti propose de passer avec lui une Soirée au Sahel où il vit avec son épouse, la comédienne malienne Alima Togola.
en résidence durant le mois de mai 2023 à l’Atelier Grand Cargo, l’écrivain Michel Beretti propose de passer avec lui une Soirée au Sahel où il vit avec son épouse, la comédienne malienne Alima Togola.
Deux survivants d’Hiroshima, les Hibakushas, s’entretiennent avec Robert Oppenheimer, considéré comme le père de la bombe atomique.
Un scientifique de génie, idéaliste et psychologiquement fragile.
Passionné de culture, grand connaisseur de la poésie, il lit la Baghavad Gita dans le texte et s’exprime dans un français parfait, Oppenheimer s’est interrogé – trop tard – sur sa monstrueuse création.
Par-delà la mort, il discute et argumente avec les victimes de la bombe A.
journal Le Ô – Hibakushas Oppenheimer : l’arme atomique brûle les planches du Grand Cargo
De toujours, l’écrivaine et journaliste Bernadette Richard se passionne pour l’atome, à son usage et ses conséquences. Née au début de la Guerre froide et du maccarthysme elle baigne, durant toute sa jeunesse, dans la propagande pro et antinucléaire et sous la menace d’une destruction totale de la planète en cas de guerre atomique.
Pour mémoire, son roman Dernier concert à Pripyat, publié aux Éditions L’Âge d’Homme peu avant la guerre d’Ukraine, se déroule dans la zone sinistrée de Tchernobyl. De sa plume, surgit à présent une pièce de théâtre écrite en 1995, pour les 50 ans d’Hiroshima. Elle n’a jamais été jouée. Cependant, à l’heure où Vladimir Poutine et quelques puissances possédant l’arme atomique, brandissent le péril nucléaire, elle est plus que jamais d’actualité. C’est pourquoi, ce soir et demain, Caroline Althaus, comédienne lausannoise et professeure au Théâtre Montreux Riviera, Emmanuel Moser comédien, directeur artistique de La Plage des Six Pompes et du Centre de Compétences et de Création Helvétique des Arts de la Rue, et Yves Robert metteur en scène, auteur de plus de 20 pièces de théâtre et de romans adaptés pour les planches, nous proposent une lecture-spectacle, « bien sentie », de ce texte.
Sous forme d’entretien, Hibakushas Oppenheimer nous rappelle non seulement les motifs fallacieux pour lesquels les villes de Nagasaki et Hiroshima furent détruites, mais également l’enfer vécu par les survivants. Deux Hibakushas, comme l’on nomme les rescapés de ce massacre, s’entretiennent avec le spectre de Robert Oppenheimer, père de la bombe atomique et scientifique de génie idéaliste et psychologiquement fragile. Opposant à la bombe thermonucléaire – Bombe H –, malmené par sa conscience et la chasse aux sorcières maccarthyste, il tente maladroitement de justifier sa découverte et ses dégâts irréversibles. Une réflexion sur une arme de destruction massive, sur la politique, sur la réécriture de l’Histoire et sur les manipulations dont les Êtres Humains sommes les victimes.
10 mars 2023 – Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds
distribution
Yves Robert – texte et mise en lecture Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production Théâtre du Concert – partenariat
9 mars 2023 – Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds
distribution
Yves Robert – texte et mise en lecture Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production Théâtre du Concert – partenariat
8 mars 2023 – Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds
distribution
Yves Robert – texte et mise en lecture Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production Théâtre du Concert – partenariat
en résidence les 10 et 11 décembre 2022 à l’Atelier Grand Cargo
Par Guillaume Brandt et Antoine Humberset
Création au Théâtre du Concert du 17 au 19 février 2023 Production déléguée Théâtre du Concert Production Mechanical Birds Factory
La thématique abordée s’intéresse aux rapports de genre, et notamment aux différences du langage affectif entre les hommes et les femmes. Plus précisément, nous nous concentrons sur la perception de la masculinité au travers de récits d’hommes, de femmes, de filles et de garçons.
La création est fabriquée autour d’une voix qui s’adresse aux hommes de sa vie. En creux, se dessine la difficulté d’avoir accès à leur intimité affective (père, frère, amoureux, etc…). Cette voix est pour l’instant composée d’extraits de textes de Bell Hooks qui seront dits, lus, enregistrés par les musiciens. Ils viendront se mêler à la musique, l’interrompre, la confronter. Des images, à ce stade, issues des archives des ciné-journaux de la Cinémathèque Suisse et du Lichtspiel seront projetées sur chacun des musiciens et donnent vie à la galerie de personnages à laquelle cette voix s’adresse (nos amis, oncles, frères, cousins, etc…). Elles sont à la base, des images d’actualités. Dans le cadre de notre travail, elles seront réinterprétées pour fabriquer un imaginaire collectif masculin.
Afin d’éviter de créer un ciné-concert traditionnel, nous utiliserons les musiciens comme des acteurs en leur définissant un rôle. Ceci également dans le souci de remettre au centre le véritable “rôle” humain du musicien sur scène, avant l’interprète. Comme nous cherchons un jeu interactif entre les images et la musique, nous explorons la possibilité d’avoir le, les cinéastes sur scène, dans leur rôle et non derrière le public, hors rôle, hors présence.
Les images seront donc projetées et montées en live sur la base des sélections faites préalablement.
Les matériaux de base de la performance (son, musique, images, textes, autres..) seront créés durant 6 LABS de 2 jours répartis sur l’année 2022. Le matériel produit durant chaque LAB servira autant à la performance finale qu’à la création de supports de communication (teasers par exemple). Ces supports nous permettront d’agender notre campagne de publicité et de démarcher des théâtres, salles de concerts et festivals (notamment de cinéma).
Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds / le 19 novembre 2022 à 20h 2022
L’« oraison » proposée dans Increvable ! se situe dans ce contexte mouvant où l’adieu aux défunts se cherche dans de nouveaux lieux mais surtout de nouveaux contenus, de nouvelles formes. Elle se veut tour à tour facétieuse et tendre, provocatrice aussi ici et là, sans renoncer totalement à la gravité de circonstance. Elle s’attache surtout à la sincérité du propos.
étape de travail
Grand Cargo est un lieu d’artisanat où se développent les projets de spectacles. Les artistes s’installent, réfléchissent, élaborent et échafaudent des propositions pour la scène, puis lors d’une ou deux soirées, ils proposent leur étape de travail au public. Un temps de petits miracles où se découvre ce qui fera l’essence d’un spectacle.
Isabelle Guisan est née à Lausanne, Suisse (nationalités suisse et grecque)
distribution (équipe en résidence)
Isabelle Guisan – texte et lecture Delphine Abrecht et Murielle Tenger Thérèse Weibel– scénographie Laurence Krieger Gabor – administration Atelier Grand Cargo et Yves Robert – accueil et regard extérieur
Une femme perdue en haute montagne, blessée, ne pouvant plus se déplacer et frappée d’amnésie traumatique discute avec un oiseau, un chocard aux pattes rouges et becs jaunes. Grâce à l’aide de ce « volatile persiffleur », elle reconstruit ses souvenirs, se découvre amoureuse et fait renaître son désir de vie.
lecture-spectacle
ou revenir au texte avec la sobriété des moyens et la qualité d’un jeu précis sur le verbe. Toutefois, une comédienne, un comédien, un décor, de la lumière et de la musique, un moment pour s’égarer en imagination dans la vie des autres.
extrait
le chocard Suffirait d’un désenchantement du vent, une inattention, une défaillance… pas de travers, un écart, l’élégance se ponctue d’une vrille. La vie se fracasse mille mètres plus bas dans les éboulis… une inattention, une turbulence. La montagne ne remarque pas le temps qui passe. Une insouciante, une coquette, une dédaigneuse, entre les moraines, les névés, les fissures du granit, sous l’à-pic des vertiges et dans le gel des cascades de glace, l’éternité s’égare. La montagne s’en fout, elle, elle demeure. Silence, nuées, nuages qui passent
il regarde la femme
Encore inconsciente, à croire qu’elle ne sait faire que ça, la fille, la fille fracassée. Elle marchait avec un homme habitué aux chemins creux de la mort… elle ne s’en souvient pas. Lui, un habitué de l’inexistence. On croit qu’elle guette, l’inexistence, ce n’est pas vrai, elle précède, puis un jour, elle attend, faucheuse indélicate, un brin de paille en bouche, mâchonnant sans impatience, elle attend comme on attend un bus. Pour l’instant, je reste à côté d’elle, elle se réveillera, elle cherchera des réponses… voilà, elle se réveille.
la femme Dans les bourrasques, à l’aide d’allumettes, fragiles, on espère la lumière retrouvée d’une lanterne…
le chocard C’est du délire…
la femme …se dévoilerait les habits de perdante, les journées couleur de cendre. Toute une obscurité sans que je me souvienne, toute une nuit… et ce matin, la journée s’étire, un rideau d’opaline, une déchirure de plus sur la longue litanie des ténèbres, toutes les nuits du monde… je ne me souviens de rien
un instant inconsciente, le chocard siffle.
le chocard Vivre sans se souvenir ?
photographies Yves Robert – répétition
publication
cahier du Grand Cargo
texte intégral
cahier format A5
reliure centrale avec deux agrafes
papier blanc 80 à 100 gr.
CHF 5.– pcs.
envoi par poste pour la Suisse – étranger sur demande
Yves Robert – texte et mise en lecture Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture Denis Rabaglia– intervenant en dramaturgie Arnaud Robert – décor photographique Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production Théâtre du Concert – partenariat
Professionnelle du spectacle formée au Conservatoire d’art dramatique de Lausanne et universitaire, engagée depuis quinze ans comme metteur en scène et comédienne en Suisse romande.
Explorer la mémoire équivaut parfois à ouvrir la boîte de Pandore. C’est ce à quoi s’est confronté le metteur en scène et écrivain Yves Robert au Grand Cargo, avec son spectacle Le Journal du silence, joué en juin. Sa pièce part en tournée, premier arrêt, ce soir et demain au Théâtre du Concert à Neuchâtel.
Nous sommes loin, ici, du savant travail des neurosciences. Et pourtant, l’écriture théâtrale est capable de faire émerger des émotions spontanées qui échappent aussi bien au créateur qu’au spectateur. « J’avais envie d’évoquer la question de la mémoire retrouvée après un traumatisme, qui témoigne du désir de vivre », explique Yves Robert. Qui se dit surpris des réactions du public : « Après les rires et même les larmes des spectateurs, ceux-ci m’ont parlé de la force des émotions que le texte avait révélées. »
Grand Cargo est un lieu d’artisanat où se développent les projets de spectacles. Les artistes s’installent, réfléchissent, élaborent et échafaudent des propositions pour la scène, puis lors d’une ou deux soirées, ils proposent leur étape de travail au public. Un temps de petits miracles où se découvre ce qui fera l’essence d’un spectacle
Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds / le 17 juin 2022 à 19h30
12 juin 2022 – Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds
distribution
Yves Robert – texte et mise en lecture Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production Théâtre du Concert – partenariat
11 juin 2022 – Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds
distribution
Yves Robert – texte et mise en lecture Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production Théâtre du Concert – partenariat
mars 2021 – La Mort de Vladimir évoque en toute simplicité la vie d’un bébé très méconnu et tout à fait célèbre, puisqu’il s’agit de celui qui se trouvait dans la poussette du film « Le Cuirassé Potemkine » d’Eisenstein.
On le surprend alors qu’il dévale les escaliers d’Odessa sous le feu des soldats, début d’une vie faite tout entière d’aventures et de luttes qui traverse le XXe siècle.
Sans surprise, à la fin, il meurt !
distribution
texte et lecture Yves Robert / lecture Samuel Grilli
la simplicité
C’est une lecture sans effet de manche. Une valise, quelques photographies et la corne d’un vieux gramophone pour écouter des musiques désuètes servent de point d’appui ou de respiration, toutefois avec les attributs d’un spectacle, soit de la lumière, une sonorisation et une scénographie.
Florian Weiss (trombonne et électronique) et Nicolas Gurtner (saxophone et électronique)
Grâce à cette collaboration avec les CMC, nous rencontrerons deux musiciens, nous prendrons connaissance de leurs univers et nous chercherons à percevoir ce qui constitue leurs sensibilités artistiques.
Nous vous proposons de nous rejoindre dans l’aventure de la curiosité.
Bone music
C’est suite à leur découverte des Roentgenizdat lors de l’exposition «L’Utopie au quotidien. Objets soviétiques 1953-1991» présentée au Musée des Beaux Arts de La Chaux-de-Fonds que Florian Weiss et Nicolas Gurtner initient le projet «Bone Music», touchés et interpellés par cette fascinante page de l’histoire soviétique. Et, avant tout, par la force de volonté d’hommes et de femmes prêts à se mettre en danger pour accéder à l’écoute d’une œuvre de musique en particulier : Les reproductions d’enregistrements illégaux étaient gravées clandestinement à partir d’originaux arrivant à St-Petersbourg. Ceci à l’aide d’anciennes machines servant à graver les vinyles. Le support quant à lui, le papier radiographique, était volé dans les poubelles des hôpitaux ou acheté puis découpé au format voulu et percé en son centre.
Distribués par quelques individus, les enregistrements étaient ensuite diffusés via les cercles familiaux ou d’amis. L’entreprise était extrêmement risquée, puisque les contrôles étaient fréquents et les peines sévères.
Il était donc tentant pour les deux musiciens de proposer la mise en contraste de ce que pouvait être l’expérience d’écoute d’une personne vivant en URSS à cette période avec leur propre expérience où l’accès à la production musicale mondiale est quasi absolu…
La musique de ce spectacle sera composée autour d’extraits audios, retravaillés, issus des enregistrements prohibés. Ces extraits feront partie intégrante des compositions et seront diffusés simultanément au jeu des musiciens. Musiciens, qui, afin de mêler leur son à celui des enregistrements fatigués, useront d’un soutien électronique pour moduler les sonorités de leurs instruments respectifs.
La performance sonore sera soutenue par un visuel, et une scénographie auxquels sera portée une attention toute particulière.
Cette première collaboration avec l’Atelier Grand Cargo se déroulera sous la forme d’une résidence de quatre jours où le fruit du travail des deux musiciens sera présenté au public dans le lieu même de sa création.
Voici le roman d’un homme qui meurt et s’en va seul, loin des siens. Son esprit libère des illuminations perdues où s’entremêlent les souvenirs de sa propre vie avec des bribes de la mythologie et de la barbarie humaine. Une animalité primaire s’ébauche en lui, affranchie de toute civilisation et de toute morale. Il se dépouille de sa condition d’homme et devient un fauve, un léopard… un tueur.
presse
Auteur d’une œuvre théâtrale foisonnante abordant notamment certaines zones d’ombre de l’histoire, à destination tour à tour de l’enfant et de l’adulte, Yves Robert signe son premier roman à la cinquantaine. La ligne obscure offre une étonnante plongée dans la question du personnage, parallèlement à une méditation sur l’art de la fiction. Charles B, venu de la finance, est atteint d’une maladie létale dégénérative ; il perd le sommeil et entame une errance existentielle qui fera resurgir sa part animale, comme un double en forme de léopard silencieux, méditatif et tueur.
Bertrand Tappolet (Le Courrier du 26 juillet 2014)
Le Neuchâtelois Yves Robert signe là un récit porté par un puissant souffle poétique. Mythes anciens et réminiscences personnelles s’y mêlent au long d’une ligne en clair-obscur.
Jean-Marie Félix (Entre les lignes, RTS, 27 mai 2014)
De fait, le récit arpente un espace géographique jamais nommé mais aisément reconnaissable. Il perfore, en outre, les profondeurs de l’Histoire, pour relier l’esclavagisme d’hier, tel que le pratiqua le baron de Pury, aux réfugiés d’aujourd’hui.
Dominique Bosshard (L’Express-L’Impartial, 16 mai 2014)
la critique de la Baronne Bernadette – site du Grand Gazomètre