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Yves Robert – Page 3 – Atelier Grand Cargo

Auteur/autrice : Yves Robert

  • Élise Perrin – aborder le monde

    Élise Perrin – aborder le monde

    en résidence du 12 au 16 juin 2023 – seconde partie

    distribution

    Idée originale, texte et jeu – Elise Perrin
    Complicité artistique, musique et jeu – Noé Forissier

    à propos

    2053 est une tentative d’agir sur le monde en imaginant un futur lumineux. La forme choisie est celle d’un bulletin d’information de l’an 2053. Imaginons qu’à cette époque, le capitalisme soit de l’histoire ancienne et que le vivant ait repris le pas sur les écrans. L’actualité est donc diffusée grâce à des troubadours en chair et en os, parce que c’est bien plus sympathique. Justification un peu légère ? Non, car dans ce monde postcapitaliste, les valeurs ont été complètement redéfinies. Il s’agit là de mutations cognitives absolument inédites : on cherche avant tout à prendre plaisir à ce qu’on fait; l’accumulation de biens matériels est dénuée de sens et on a tordu le cou à l’oiseau de malheur du téléjournal qui s’est réincarné en journal vivant.

    partenariat

    Note d’intention

    J’ai de plus en plus de difficulté à imaginer un futur qui ne soit pas sombre et destructeur. Mon imagination se heurte à des murs et tombe dans des trous béants. Tout me crie : un avenir meilleur, c’est impossible, regarde, une autre guerre a éclaté. Saisie par l’urgence grandissante d’inventer des alternatives, j’écris ce spectacle pour reprendre espoir, car le théâtre permet de traverser les murs et d’enjamber les trous noirs.

    Il est urgent que nous nous frayons une issue hors du capitalisme et de la destruction du vivant. L’imagination ne suffira pas, mais elle est le point de départ du changement. Je rejoins bell hooks quand elle écrit que « ce que nous ne pouvons pas imaginer ne peut pas devenir réalité. » Avec 2053, j’aimerais tracer de nouveaux sentiers vers l’utopie, pour revenir sur mes pas et pouvoir affirmer : regarde, il y a un passage ! Sans m’encombrer de fausse modestie, puisqu’au théâtre le vrai peut être faux et le faux devenir vrai, j’aimerais relever le défi de l’optimisme et de prendre le risque de la prophétie.

    Elise Perrin, directrice artistique de Jeanne & cie

  • HOUL

    HOUL

    sortie de chantier le 26 mai 202317h devant le Cargo

    résidence CCHAR

    Texte présentation

    Tombé à l’eau un soir de tempête, un homme chute dans un espace sans âge, entre la vie et la mort, dernier refuge des disparus en mer. Alors qu’il essaie de rassembler ses souvenirs fragmentés, il trébuche de rencontre en rencontre.

    Dans les profondeurs inconnues de l’étendue liquide, les ombres s’animent, les courants s’entremêlent au passé, au présent. Les derniers instants inquiets et fantastiques d’un homme qui accepte de vivre pour quitter ce monde.

    Par l’acrobatie et le jeu grotesque, la manipulation d’objets et les transformations d’espaces, nous donnons forme à ce non-lieu poétique habité de créatures créées avec plusieurs corps et de personnages aux traits physiques généreux, un spectacle qui emprunte au songe pour rêver de notre propre vie.

    ©Photo : Aruna Canevascini

    • Auteur: Léonore Danesi
    • mise en scène : Guillaume Lepitre
    • Distribution: Ivet Sanz, Alfred Vabre, Guillaume Lepitre, Pierre Moullier, Léonore Danesi

    Genre  : Théâtre physique et cirque
    Public : tout public à partir de 5 ans

    Compagnie: Sept fois la langue

    Le Cargo collabore avec le Centre de Création Helvétique des Arts de la Rue (CCHAR).

  • les fugaces

    les fugaces

    résidence

    sortie de chantier le 26 mai 202315h devant le Cargo

    écrire pour l’espace public
    avec Laura Dahan et Cécile Meignen, comédiennes, metteuses en scène, auteures, co-directrices artistiques de la Cie Les Fugaces.

    WWW.FUGACES.COM

    Le Cargo collabore avec le Centre de Création Helvétique des Arts de la Rue (CCHAR).

    « Comment écrire pour l’espace public ? Comment trouver l’équilibre entre la partition écrite, prévue, et une part d’improvisation inévitable ? Comment la notion d’écriture concerne le texte mais aussi l’implantation dans l’espace ? Quelle textualité peut passer l’épreuve de la rue, pour quelle jauge, et comment parler en se déplaçant ? 

    Lors de ce module, nous partagerons avec vous nos outils et notre expérience d’écriture pour l’espace public. En parallèle, nous vous accompagnerons dans la quête de ce que pourrait être votre écriture propre. L’objectif, au terme de la semaine, est que chacun·e ait découvert et commencé à développer son langage artistique unique et original. Le défi de l’écriture pour l’espace public est de trouver l’équilibre entre la précision de la langue et la disponibilité pour le « présent » et les imprévus de la rue. L’enjeu sera de produire une langue théâtrale renforcée par l’agitation de l’espace public, et non déforcée ou annulée par celle-ci »

  • une soirée au Sahel

    une soirée au Sahel

    en résidence durant le mois de mai 2023 à l’Atelier Grand Cargo, l’écrivain Michel Beretti propose de passer avec lui une Soirée au Sahel où il vit avec son épouse, la comédienne malienne Alima Togola.

  • une soirée au Sahel

    une soirée au Sahel

    en résidence durant le mois de mai 2023 à l’Atelier Grand Cargo, l’écrivain Michel Beretti propose de passer avec lui une Soirée au Sahel où il vit avec son épouse, la comédienne malienne Alima Togola.

  • les écolades

    les écolades

    30 avril 2023

    film des élèves du lycée Blaise Cendrars

  • les écolades

    les écolades

    29 avril 2023

    film des élèves du lycée Blaise Cendrars

  • Bernadette Richard

    Bernadette Richard

    Écrivaine prolifique, Bernadette Richard est née à La Chaux-de-Fonds, où elle a passé une enfance malheureuse et une adolescence calamiteuse. Elle veut entrer dans la presse, sa famille l’en dissuade. Elle se marie contre sa volonté – la propriétaire de la maison où elle vivait en concubinage menace d’expulser le couple s’il ne passe pas devant le maire – devient bibliothécaire, alors qu’elle veut être journaliste. 

    Incapable de résister à l’appel des mots, des ailleurs, de l’aventure, elle claque la porte de sa vie quotidienne et entame à Genève une formation de journaliste. A la suite d’un très long séjour en Amérique latine, elle reprend la plume, délaissée durant son mariage. Un premier roman paraît, qui fait un tabac. Elle obtient une bourse d’écriture à la Cité Internationale des Arts à Paris. Dès lors, les dés sont jetés. Elle voyage et elle écrit, avec de fréquents retours en Suisse, où elle gagne sa vie pour divers médias.

    Ainsi, elle s’installe en Italie, au Caire, à Séville, New York, Bruxelles et dans plusieurs villes suisses. Jamais elle ne jette l’ancre – je n’ai pas de racines, dit-elle, alors que son accent témoigne de sa jurassité –, laissant à son encre intérieure le soin de jeter un pont entre elle, les événements du monde et les autres. A travers des reportages en Egypte, au Liban, à Bagdad, New York, Paris, Tunis, où elle a la mauvaise habitude de débarquer au moment d’une catastrophe politique.

    Outre sa passion absolue pour la littérature, les arts et les chats, elle travaille souvent avec des artistes. En mars-avril 2023, elle a vu jouer, en lecture-spectacle, sa pièce Hibakushas-Oppenheimer, le défi des parias, à l’Atelier du Grand Cargo à La Chaux-de-Fonds.

    Elle a en outre une solide formation d’astrologue et de tisserande sur basse lisse. Elle donne également des cours d’écriture.

    Elle est de retour à La Chaux-de-Fonds, où sa maigre retraite lui permet de survivre. Sa bibliographie dépasse les trente livres publiés ou pièces de théâtre, albums pour enfants, poésie, biographie, et les innombrables participations à des anthologies de littérature et d’arts plastiques, de textes littéraires pour la presse. Deux romans sont en cours d’écriture, son dernier récit, qui témoigne de son enfance, paraîtra en septembre 2023.

  • Michel Beretti

    Michel Beretti

    Michel Beretti est philosophe et linguiste de formation (Université de Genève), est l’auteur de nombreux textes, pièces, adaptations, traductions et livrets d’opéra, représentés en Europe et en Afrique. Ses pièces sont souvent précédées d’enquêtes d’immersion sur le terrain ou dans les archives, ou suscitent et intègrent les contributions d’une collectivité.

    Dans le domaine du théâtre lyrique, il a été dramaturge de l’Opéra National de Paris entre 1986 et 1995, après avoir été dramaturge ou metteur en scène au Frankfurter Oper, au Hamburgische Staatsoper, au National Theater Mannheim, au Theater Ulm, au Pfalztheater Kaiserslautern, au Badische Staatstheater Karlsruhe. Michel enseigne également la lecture comparative des textes théâtraux contemporains dans les écoles de théâtre.

    Sur le plan associatif, Michel est membre sociétaire de la SACD entre 1984 et 2000 et à nouveau depuis 2010. Entre-temps, il a été membre de la SSA (Société Suisse des Auteurs). Il est membre des Écrivaines et Écrivains Associés du Théâtre depuis 2002.

  • Hibakushas Oppenheimer

    Hibakushas Oppenheimer

    captation publique – lecture-spectacle – samedi 1er avril 2023 – Atelier Grand Cargo

    Deux survivants d’Hiroshima, les Hibakushas, s’entretiennent avec Robert Oppenheimer, considéré comme le père de la bombe atomique. Un scientifique de génie, idéaliste et psychologiquement fragile. Passionné de culture, grand connaisseur de la poésie, il lit la Baghavad Gita dans le texte et s’exprime dans un français parfait, Oppenheimer s’est interrogé – trop tard – sur sa monstrueuse création. Par-delà la mort, il discute et argumente avec les victimes de la bombe A. 

  • Hibakushas Oppenheimer

    Hibakushas Oppenheimer

    Deux survivants d’Hiroshima, les Hibakushas, s’entretiennent avec Robert Oppenheimer, considéré comme le père de la bombe atomique.

    Un scientifique de génie, idéaliste et psychologiquement fragile.

    Passionné de culture, grand connaisseur de la poésie, il lit la Baghavad Gita dans le texte et s’exprime dans un français parfait, Oppenheimer s’est interrogé – trop tard – sur sa monstrueuse création.

    Par-delà la mort, il discute et argumente avec les victimes de la bombe A. 

    • Hibakushas Oppenheimer 

      journal Le Ô – Hibakushas Oppenheimer : l’arme atomique brûle les planches du Grand Cargo

      De toujours, l’écrivaine et journaliste Bernadette Richard se passionne pour l’atome, à son usage et ses conséquences. Née au début de la Guerre froide et du maccarthysme elle baigne, durant toute sa jeunesse, dans la propagande pro et antinucléaire et sous la menace d’une destruction totale de la planète en cas de guerre atomique.

      Pour mémoire, son roman Dernier concert à Pripyat, publié aux Éditions L’Âge d’Homme peu avant la guerre d’Ukraine, se déroule dans la zone sinistrée de Tchernobyl. De sa plume, surgit à présent une pièce de théâtre écrite en 1995, pour les 50 ans d’Hiroshima. Elle n’a jamais été jouée. Cependant, à l’heure où Vladimir Poutine et quelques puissances possédant l’arme atomique, brandissent le péril nucléaire, elle est plus que jamais d’actualité. C’est pourquoi, ce soir et demain, Caroline Althaus, comédienne lausannoise et professeure au Théâtre Montreux Riviera, Emmanuel Moser comédien, directeur artistique de La Plage des Six Pompes et du Centre de Compétences et de Création Helvétique des Arts de la Rue, et Yves Robert metteur en scène, auteur de plus de 20 pièces de théâtre et de romans adaptés pour les planches, nous proposent une lecture-spectacle, « bien sentie », de ce texte.

      Sous forme d’entretien, Hibakushas Oppenheimer nous rappelle non seulement les motifs fallacieux pour lesquels les villes de Nagasaki et Hiroshima furent détruites, mais également l’enfer vécu par les survivants. Deux Hibakushas, comme l’on nomme les rescapés de ce massacre, s’entretiennent avec le spectre de Robert Oppenheimer, père de la bombe atomique et scientifique de génie idéaliste et psychologiquement fragile. Opposant à la bombe thermonucléaire – Bombe H –, malmené par sa conscience et la chasse aux sorcières maccarthyste, il tente maladroitement de justifier sa découverte et ses dégâts irréversibles. Une réflexion sur une arme de destruction massive, sur la politique, sur la réécriture de l’Histoire et sur les manipulations dont les Êtres Humains sommes les victimes.

      Dunia Miralles

  • Hibakushas Oppenheimer

    Hibakushas Oppenheimer

    • Hibakushas Oppenheimer 
      journal Le Ô – Hibakushas Oppenheimer : l’arme atomique brûle les planches du Grand Cargo De toujours, l’écrivaine et journaliste Bernadette Richard se passionne pour l’atome, à son usage et ses conséquences. Née au début de la Guerre froide et du maccarthysme elle baigne, durant toute sa jeunesse, dans la propagande pro et antinucléaire et sous la menace d’une destruction totale de la planète en cas de guerre atomique. Pour mémoire,… Lire la suite : Hibakushas Oppenheimer 

    Deux survivants d’Hiroshima, les Hibakushas, s’entretiennent avec Robert Oppenheimer, considéré comme le père de la bombe atomique.

    Un scientifique de génie, idéaliste et psychologiquement fragile.

    Passionné de culture, grand connaisseur de la poésie, il lit la Baghavad Gita dans le texte et s’exprime dans un français parfait, Oppenheimer s’est interrogé – trop tard – sur sa monstrueuse création.

    Par-delà la mort, il discute et argumente avec les victimes de la bombe A. 

  • Hibakushas Oppenheimer 

    Hibakushas Oppenheimer 

    journal Le Ô – Hibakushas Oppenheimer : l’arme atomique brûle les planches du Grand Cargo

    De toujours, l’écrivaine et journaliste Bernadette Richard se passionne pour l’atome, à son usage et ses conséquences. Née au début de la Guerre froide et du maccarthysme elle baigne, durant toute sa jeunesse, dans la propagande pro et antinucléaire et sous la menace d’une destruction totale de la planète en cas de guerre atomique.

    Pour mémoire, son roman Dernier concert à Pripyat, publié aux Éditions L’Âge d’Homme peu avant la guerre d’Ukraine, se déroule dans la zone sinistrée de Tchernobyl. De sa plume, surgit à présent une pièce de théâtre écrite en 1995, pour les 50 ans d’Hiroshima. Elle n’a jamais été jouée. Cependant, à l’heure où Vladimir Poutine et quelques puissances possédant l’arme atomique, brandissent le péril nucléaire, elle est plus que jamais d’actualité. C’est pourquoi, ce soir et demain, Caroline Althaus, comédienne lausannoise et professeure au Théâtre Montreux Riviera, Emmanuel Moser comédien, directeur artistique de La Plage des Six Pompes et du Centre de Compétences et de Création Helvétique des Arts de la Rue, et Yves Robert metteur en scène, auteur de plus de 20 pièces de théâtre et de romans adaptés pour les planches, nous proposent une lecture-spectacle, « bien sentie », de ce texte.

    Sous forme d’entretien, Hibakushas Oppenheimer nous rappelle non seulement les motifs fallacieux pour lesquels les villes de Nagasaki et Hiroshima furent détruites, mais également l’enfer vécu par les survivants. Deux Hibakushas, comme l’on nomme les rescapés de ce massacre, s’entretiennent avec le spectre de Robert Oppenheimer, père de la bombe atomique et scientifique de génie idéaliste et psychologiquement fragile. Opposant à la bombe thermonucléaire – Bombe H –, malmené par sa conscience et la chasse aux sorcières maccarthyste, il tente maladroitement de justifier sa découverte et ses dégâts irréversibles. Une réflexion sur une arme de destruction massive, sur la politique, sur la réécriture de l’Histoire et sur les manipulations dont les Êtres Humains sommes les victimes.

    Dunia Miralles

  • radio Michel

    radio Michel

    en résidence du 20 au 24 mars 2023 à l’Atelier Grand Cargo

    18h devant le Cargo – entrée libre – chapeau – sans réservation

    Radio Michel, une émission animée par Michel et Eddy, qui se déroule dans la cour de la maison de repos  » les Magnolias ». On y découvre des résidents.e.s qui parlent de leur fin de vie, de leur passions, de leur quotidien…

    « Un thème difficile à traiter car chargé en émotion, ce qui m’a amené à l’aborder avec tendresse, légèreté, poésie et amour. Afin de rendre un spectacle de rue touchant, drôle, qui rend l’invisible visible en donnant la parole à celles et ceux qui d’habitude ne parlent pas. » 

    Inspiré de l’univers des radios locales belges Strip-Tease et Radio Chevauchoir.

    Idée originale : Benjamin Hubin

    Aide à l’écriture et mise en scène : Jean-Michel Distexhe

    Création marionnette : Niels Gryspaert

    Conception Décors : Jean-Paul Jeunieaux assisté de Claudine Jeunieaux

    Conseil dramaturgie : Nicolas Turon

    Musique et Jingles : Martin Daniel ; Benjamin Hubin ; sélection de disques wallons par dj soFa

    Avec les rencontre et témoignages de : Louis et Marie-Louise Lecompte ; Josiane Blanchart et ses amies ; Guy Dauvillée ; Jacqueline Lemaire ; Madame Piette ; Rachid Boukili ; Lauwrence ; Marie-Victoire Jaquet.

    Ce spectacle est dédié à la mémoire de Claude Tilleul & Josiane Blanchart.

    partenariat

  • une soirée au Sahel

    une soirée au Sahel

    vendredi 5 mai 2023 à 19h et vendredi 12 mai 2023 à 19h

    à propos de cette résidence

    Hier soir, le Grand Cargo a accueilli la première réalisation en résidence de l’auteur Michel Beretti : Où vont les paroles quand le vent les emporte ?
    Cette soirée passionnante et émouvante nous oblige à poser la question suivante : Où va le miracle du théâtre quand les lumières s’éteignent ?
    La réponse est peut-être ? … Dans nos cœurs.
    Porté par l’auteur lui-même et la voix magique de Djénèba Coulibaly, ce récit, commençant par la description de la bipédie, trace une route dans les déserts, d’abord celui de la nature, puis celui des hommes.
    Mais les sentiers escarpés et les chemins solitaires sont faits de rencontres et de partages, de ces petits riens qui font humanité, de ces gestes boussoles qui redonnent un cap à nos vies.
    L’écriture de Michel Beretti est précise et claire, elle fixe les situations et les émotions sans jamais égarer le spectateur vers des envoûtements factices. La fiction rejoint le théâtre et ce théâtre se charge de réel, les spectateurs deviennent témoins, alors les ombres, un instant émergées de la nuit, s’incarnent en figures humaines.
    À la fin de la représentation, le regard sur l’autre a changé… Là est le miracle du théâtre.

    première partie – causerie

    Jatigiya (« hospitalité » en bambara) présente un visage du Mali différent de celui auquel habituent les médias. La causerie est émaillée de contes brefs, d’échanges avec le public sur la sinankunya, la « parenté à plaisanterie » destinée à éviter les conflits, sur le tissage des liens symboliques dans la société mandingue pour laquelle l’individu ne peut exister seul, de l’histoire de notre griotte Sakiliba qui chante l’éloge de mon épouse et le mien.

    Jatigiya éclaire aussi le croisement des regards des Dogons avec celui des ethnologues, expose l’énigme scientifique de leur observation astronomique de Sirius, raconte le code moral du pulaaku et la culture de la Beauté des Peuls, éleveurs hors pairs dont leurs vaches sont les parentes, et la recherche des carnets du major Laing, premier voyageur occidental ayant atteint Tombouctou. Dans le dialogue avec le public, seront évoqués les maux dont souffre le Sahel.

    Michel Beretti

    Jatigiya
    causerie de Michel Beretti au Cargo le 12 mai 2023

    seconde partie – lecture spectacle

    Petit traité de la marche au désert, ou propos sur la bipédie qui permit aux hominidés de sortir d’Afrique, Où vont les paroles quand le vent les emporte ? est un texte de fiction assemblant des faits réels et des situations vécues par l’auteur au Sahel.

    Au désert, la nuit, un groupe d’hommes et de femmes épuisés marche vers une frontière de sable. Rencontre de hasard où le narrateur croise 21 destins, tous différents, tous semblables devant l’épreuve : Bachir, Koundou, Oluwakémi, Aboubakar devenu Abdoulaye en changeant de pays… Dans ce récit, le narrateur accueille la voix d’une jeune femme, tantôt adulte, tantôt petite fille, traversée par une autre voix, celle d’une mère folle, qui raconte l’excision, le mariage forcé et l’empoisonnement du mari.

    La jeune comédienne malienne Djénèba Coulibaly prête à Fatime sa voix enregistrée à Bamako.

    Où vont les paroles quand le vent les emporte ?
    de Michel Beretti – captation publique au Cargo le 12 mai 2023

    par Michel Beretti et Djénèba Coulibaly (voix enregistrée)

    • Michel Beretti
      Michel Beretti est philosophe et linguiste de formation (Université de Genève), est l’auteur de nombreux textes, pièces, adaptations, traductions et livrets d’opéra, représentés en Europe et en Afrique. Ses pièces sont souvent précédées d’enquêtes d’immersion sur le terrain ou dans les archives.
  • hibakushas – oppenheimer

    hibakushas – oppenheimer

    résidence en février, mars et avril 2023

    à propos

    Deux survivants d’Hiroshima, les Hibakushas, s’entretiennent avec Robert Oppenheimer, considéré comme le père de la bombe atomique. Un scientifique de génie, idéaliste et psychologiquement fragile. Passionné de culture, grand connaisseur de la poésie, il lit la Baghavad Gita dans le texte et s’exprime dans un français parfait, Oppenheimer s’est interrogé – trop tard – sur sa monstrueuse création. Par-delà la mort, il discute et argumente avec les victimes de la bombe A. 

    A l’heure où ce personnage fascinant revient sur le devant de la scène, à travers des livres et bientôt un biopic que lui consacre le cinéaste Christopher Nolan, sortie sur les écrans cet été… cette rencontre improbable donne lieu à des points de vue qui s’affrontent : une Hibakusha révoltée, un ancien médecin Hibakusha qui cherche la paix et le physicien américain, particulièrement maltraité durant le Maccarthysme pour s’être opposé à la bombe H. Une réflexion sur les armes de destruction massive et la politique, sur l’éthique, la mémoire, sur des points de vue irréconciliables. 

    La pièce a été écrite pour les 50 ans d’Hiroshima en 1995. C’est la 1ère fois qu’elle est présentée en lecture-spectacle.

    biographie

    • Bernadette Richard
      Écrivaine prolifique, Bernadette Richard est née à La Chaux-de-Fonds, où elle a passé une enfance malheureuse et une adolescence calamiteuse. Elle veut entrer dans la presse, sa famille l’en dissuade, devient bibliothécaire, alors qu’elle veut être journaliste.

    presse

    • Hibakushas Oppenheimer 
      journal Le Ô – Hibakushas Oppenheimer : l’arme atomique brûle les planches du Grand Cargo De toujours, l’écrivaine et journaliste Bernadette Richard se passionne pour l’atome, à son usage et ses conséquences. Née au début de la Guerre froide et du maccarthysme elle baigne, durant toute sa jeunesse, dans la propagande pro et antinucléaire et sous la menace d’une destruction totale de la planète en cas de guerre atomique. Pour mémoire, son roman Dernier concert à Pripyat, publié aux Éditions L’Âge d’Homme peu avant la guerre d’Ukraine, se déroule dans la zone sinistrée de Tchernobyl. De sa plume, surgit à présent… Lire la suite : Hibakushas Oppenheimer 

    cahier disponible à la boutique

    captation publique

    hibakushas oppenheimer
    de Bernadette Richard

    captation publique
    lecture par Caroline Althaus, Manu Moser et Yves Robert

  • radio Michel

    radio Michel

    en résidence du 20 au 24 mars 2023 à l’Atelier Grand Cargo

    représentation de sortie de chantier jeudi 23 mars 2023

    18h devant le Cargo – entrée libre – chapeau – sans réservation

    Radio Michel, une émission animée par Michel et Eddy, qui se déroule dans la cour de la maison de repos  » les Magnolias ». On y découvre des résidents.e.s qui parlent de leur fin de vie, de leur passions, de leur quotidien…

    « Un thème difficile à traiter car chargé en émotion, ce qui m’a amené à l’aborder avec tendresse, légèreté, poésie et amour. Afin de rendre un spectacle de rue touchant, drôle, qui rend l’invisible visible en donnant la parole à celles et ceux qui d’habitude ne parlent pas. » 

    Inspiré de l’univers des radios locales belges Strip-Tease et Radio Chevauchoir.

    Idée originale : Benjamin Hubin

    Aide à l’écriture et mise en scène : Jean-Michel Distexhe

    Création marionnette : Niels Gryspaert

    Conception Décors : Jean-Paul Jeunieaux assisté de Claudine Jeunieaux

    Conseil dramaturgie : Nicolas Turon

    Musique et Jingles : Martin Daniel ; Benjamin Hubin ; sélection de disques wallons par dj soFa

    Avec les rencontre et témoignages de : Louis et Marie-Louise Lecompte ; Josiane Blanchart et ses amies ; Guy Dauvillée ; Jacqueline Lemaire ; Madame Piette ; Rachid Boukili ; Lauwrence ; Marie-Victoire Jaquet.

    Ce spectacle est dédié à la mémoire de Claude Tilleul & Josiane Blanchart.

    partenariat

  • l’essoufflement de l’ange

    l’essoufflement de l’ange

    Angèle, un ange nage dans les eaux du détroit de La Sonde et croise le regard bleu du Grand Mérou opaline, et le poisson lui mange la mémoire. Petit à petit, les mots et les souvenirs s’échappent. Comment annoncer ce désastre à Ange, son compagnon ?

  • l’essoufflement de l’ange

    l’essoufflement de l’ange

    10 mars 2023 – Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds

    distribution

    Yves Robert – texte et mise en lecture 
    Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture 
    Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production 
    Théâtre du Concert – partenariat

    soutiens et partenaires

  • l’essoufflement de l’ange

    l’essoufflement de l’ange

    9 mars 2023 – Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds

    distribution

    Yves Robert – texte et mise en lecture 
    Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture 
    Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production 
    Théâtre du Concert – partenariat

    soutiens et partenaires

  • l’essoufflement de l’ange

    l’essoufflement de l’ange

    captation publique – lecture-spectacle – jeudi 9 mars 2023 – Atelier Grand Cargo

    Un ange, présent depuis toute éternité, se trouve confronté à une variante de la maladie d’Alzheimer, soit perdre la faculté de nommer ce qui est, et en définitive devenir une inexistence – une variation de la mort pour les êtres immortels. Il dialogue avec son compagnon, un ange fonctionnaire chargé de la tenue du Grand Bordereau des Choses, le livre où tout est inscrit.

  • l’essoufflement de l’ange

    l’essoufflement de l’ange

    8 mars 2023 – Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds

    distribution

    Yves Robert – texte et mise en lecture 
    Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture 
    Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production 
    Théâtre du Concert – partenariat

    soutiens et partenaires

  • l’essoufflement de l’ange

    l’essoufflement de l’ange

    25 février 2023 à 19h – Théâtre du Concert – Neuchâtel

  • l’essoufflement de l’ange

    l’essoufflement de l’ange

    24 février 2023 à 20h – Théâtre du Concert – Neuchâtel

  • l’essoufflement de l’ange

    l’essoufflement de l’ange

    Angèle, un ange nage dans les eaux du détroit de La Sonde et croise le regard bleu du Grand Mérou opaline, et le poisson lui mange la mémoire. Petit à petit, les mots et les souvenirs s’échappent. Comment annoncer ce désastre à Ange, son compagnon ?

    à propos

    Lors de la précédente lecture-spectacle (Le journal du silence), nous interrogions la mémoire perdue d’une alpiniste, seule survivante, après une terrible chute et la mort de son compagnon. Ce personnage devait choisir entre l’anesthésie de l’oubli ou la nécessité d’affronter le réel afin de connaitre la profondeur de sa culpabilité et retrouver la continuité de la vie.

    Dans L’Essoufflement de l’Ange, le processus est différent.

    Un ange, présent depuis toute éternité, se trouve confronté à une variante de la maladie d’Alzheimer, soit perdre la faculté de nommer ce qui est, et en définitive devenir une inexistence – une variation de la mort pour les êtres immortels. Il dialogue avec son compagnon, un ange fonctionnaire chargé de la tenue du Grand Bordereau des Choses, le livre où tout est inscrit. Leur amour est profond et sincère, alors les deux cherchent le moyen de s’adapter, de se comprendre et de se soutenir face à la dégénérescence qui approche.

    Et comme dans le tragique sommeille toujours un clown, ils dialoguent avec humour et détachement, mais jamais sans tendresse, devisent sur la valeur des actes et du temps qui passent, évaluent ce que sera leur avenir.

    Pour ces êtres éternels, la présence soudaine de l’éphémère oblige à une nouvelle gravité.

    Et la gravité n’est pas la tristesse.

    couverture

    . .

    description

    texte intégral / Atelier Grand Cargo / cahier format A5 / reliure centrale avec deux agrafes / papier blanc 80 à 100 gr. / CHF 5.– pcs.

    une version « deluxe » sur papier spécial est disponible sur demande : CHF 8.–

    envoi par poste pour la Suisse

    formulaire de commande

  • Un bulletin vivant

    Un bulletin vivant

    en résidence du 6 au 10 février 2023 à l’Atelier Grand Cargo

    Idée originale, texte et jeu – Elise Perrin
    Complicité artistique, musique et jeu – Noé Forissier

    2053 est une tentative d’agir sur le monde en imaginant un futur lumineux. La forme choisie est celle d’un bulletin d’information de l’an 2053. Imaginons qu’à cette époque, le capitalisme soit de l’histoire ancienne et que le vivant ait repris le pas sur les écrans. L’actualité est donc diffusée grâce à des troubadours en chair et en os, parce que c’est bien plus sympathique. Justification un peu légère ? Non, car dans ce monde postcapitaliste, les valeurs ont été complètement redéfinies. Il s’agit là de mutations cognitives absolument inédites : on cherche avant tout à prendre plaisir à ce qu’on fait; l’accumulation de biens matériels est dénuée de sens et on a tordu le cou à l’oiseau de malheur du téléjournal qui s’est réincarné en journal vivant.

    Note d’intention

    J’ai de plus en plus de difficulté à imaginer un futur qui ne soit pas sombre et destructeur. Mon imagination se heurte à des murs et tombe dans des trous béants. Tout me crie : un avenir meilleur, c’est impossible, regarde, une autre guerre a éclaté. Saisie par l’urgence grandissante d’inventer des alternatives, j’écris ce spectacle pour reprendre espoir, car le théâtre permet de traverser les murs et d’enjamber les trous noirs.

    Il est urgent que nous nous frayons une issue hors du capitalisme et de la destruction du vivant. L’imagination ne suffira pas, mais elle est le point de départ du changement. Je rejoins bell hooks quand elle écrit que « ce que nous ne pouvons pas imaginer ne peut pas devenir réalité. » Avec 2053, j’aimerais tracer de nouveaux sentiers vers l’utopie, pour revenir sur mes pas et pouvoir affirmer : regarde, il y a un passage ! Sans m’encombrer de fausse modestie, puisqu’au théâtre le vrai peut être faux et le faux devenir vrai, j’aimerais relever le défi de l’optimisme et de prendre le risque de la prophétie.

    Elise Perrin, directrice artistique de Jeanne & cie

    partenariat

  • Un bulletin vivant

    Un bulletin vivant

    du 6 au 10 février 2023 – résidence – Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds

  • tenir la main tiède de la femme endormie

    tenir la main tiède de la femme endormie

    Un homme parle à un ami, Giorgio… Un ami invisible. L’homme raconte qu’il rêve à une femme endormie, une femme qui rêve… Qui rêve à un homme qui parle à un ami invisible et rêve à une femme qui rêve…

    liste des pièces à lire

    traductions

    Conçu pour un orchestre de cinq instruments, une chanteuse et un narrateur, ce texte est une commande qui fut refusée après écriture. Le titre posa problème, le commanditaire y percevant des intentions sexistes. L’ensemble du texte fut évalué à cette aune et considéré comme ambigu. De surcroit, la chanteuse indiqua ne pas y trouver une profondeur suffisante permettant de nourrir son interprétation. Je crois que ce récit sommeillera dans les espaces numériques comme une méduse entre deux eaux… Qui sait, un jour, peut-être qu’il piquera un imprudent ?

    information importante

    les textes sont libres d’accès pour la lecture individuelle et privée – une demande d’autorisation est indispensable pour toute autre utilisation

    contact

  • l’essoufflement de l’ange – lecture spectacle

    l’essoufflement de l’ange – lecture spectacle

    Angèle, un ange nage dans les eaux du détroit de La Sonde et croise le regard bleu du Grand Mérou opaline, et le poisson lui mange la mémoire. Petit à petit, les mots et les souvenirs s’échappent – comment annoncer ce désastre à Ange, son compagnon ?

    l’essoufflement de l’ange ou la clôture du diptyque sur la mémoire

    Lors de la précédente lecture-spectacle (Le journal du silence), nous interrogions la mémoire perdue d’une alpiniste, seule survivante, après une terrible chute et la mort de son compagnon. Ce personnage devait choisir entre l’anesthésie de l’oubli ou la nécessité d’affronter le réel afin de connaitre la profondeur de sa culpabilité et retrouver la continuité de la vie.

    Dans L’Essoufflement de l’Ange, le processus est différent.

    Un ange, présent depuis toute éternité, se trouve confronté à une variante de la maladie d’Alzheimer, soit perdre la faculté de nommer ce qui est, et en définitive devenir une inexistence – une variation de la mort pour les êtres immortels. Il dialogue avec son compagnon, un ange fonctionnaire chargé de la tenue du Grand Bordereau des Choses, le livre où tout est inscrit. Leur amour est profond et sincère, alors les deux cherchent le moyen de s’adapter, de se comprendre et de se soutenir face à la dégénérescence qui approche.

    Et comme dans le tragique sommeille toujours un clown, ils dialoguent avec humour et détachement, mais jamais sans tendresse, devisent sur la valeur des actes et du temps qui passent, évaluent ce que sera leur avenir.

    Pour ces êtres éternels, la présence soudaine de l’éphémère oblige à une nouvelle gravité.

    Et la gravité n’est pas la tristesse.

    publication

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    cahier du Grand Cargo

    texte intégral

    cahier format A5

    reliure centrale avec deux agrafes

    papier blanc 80 à 100 gr.

    CHF 5.– pcs.

    envoi par poste pour la Suisse – étranger sur demande

    photographie © Catherine Meyer

    captation

    distribution

    Yves Robert – texte et mise en lecture
    Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture
    Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production
    Théâtre du Concert – partenariat

    durée : 55 minutes

    lecture-spectacle

    ou revenir au texte avec la sobriété des moyens et la qualité d’un jeu précis sur le verbe. Toutefois, une comédienne, un comédien, un décor, de la lumière et de la musique, un moment pour s’égarer en imagination dans la vie des autres.

    représentations

    Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds – du 8 au 10 mars 2023

    Théâtre du concert – Neuchâtel – les 24 et 25 février 2023

    biographies

    • Laurence Iseli
      Professionnelle du spectacle formée au Conservatoire d’art dramatique de Lausanne et universitaire, engagée depuis quinze ans comme metteur en scène et comédienne en Suisse romande.
    • Blaise Froidevaux
      Né à la Chaux -de-Fonds en 1961 et vit à Neuchâtel depuis 1998. Il travail comme comédien, scénographe et metteur en scène.
    • Yves Robert
      habite La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est l’auteur de vingt pièces de théâtre, ainsi que deux adaptations de romans destinées à la scène.

    soutiens et partenaires

  • Pascal Nordmann

    Pascal Nordmann

    Pascal Nordmann a vécu entre Genève, Paris et Detmold, dans le nord de l’Allemagne, où, en 1986, il fonde une compagnie de théâtre, le « Chairos Theater », qu’il dirige durant dix ans et pour laquelle il écrit des textes, met en scène et crée décors et accessoires.

    La compagnie tournera en Allemagne, Pologne, Suisse, France, Autriche et Hollande… 

    Né à Paris, mais de nationalité suisse, il vit aujourd’hui à Genève.

    Et il mène de front plusieurs œuvres (littérature, écriture dramatique, arts plastiques et… informatiques), faisant la part belle à un certain esprit surréaliste, à la poésie, à l’étrange, à l’humour… 

  • The Mechanical Birds Factory

    The Mechanical Birds Factory

    en résidence les 10 et 11 décembre 2022 à l’Atelier Grand Cargo

    Par Guillaume Brandt et Antoine Humberset

    Création au Théâtre du Concert du 17 au 19 février 2023 Production déléguée Théâtre du Concert Production Mechanical Birds Factory

    La thématique abordée s’intéresse aux rapports de genre, et notamment aux différences du langage affectif entre les hommes et les femmes. Plus précisément, nous nous concentrons sur la perception de la masculinité au travers de récits d’hommes, de femmes, de filles et de garçons.

    La création est fabriquée autour d’une voix qui s’adresse aux hommes de sa vie. En creux, se dessine la difficulté d’avoir accès à leur intimité affective (père, frère, amoureux, etc…). Cette voix est pour l’instant composée d’extraits de textes de Bell Hooks qui seront dits, lus, enregistrés par les musiciens. Ils viendront se mêler à la musique, l’interrompre, la confronter. Des images, à ce stade, issues des archives des ciné-journaux de la Cinémathèque Suisse et du Lichtspiel seront projetées sur chacun des musiciens et donnent vie à la galerie de personnages à laquelle cette voix s’adresse (nos amis, oncles, frères, cousins, etc…). Elles sont à la base, des images d’actualités. Dans le cadre de notre travail, elles seront réinterprétées pour fabriquer un imaginaire collectif masculin.

    Afin d’éviter de créer un ciné-concert traditionnel, nous utiliserons les musiciens comme des acteurs en leur définissant un rôle. Ceci également dans le souci de remettre au centre le véritable “rôle” humain du musicien sur scène, avant l’interprète. Comme nous cherchons un jeu interactif entre les images et la musique, nous explorons la possibilité d’avoir le, les cinéastes sur scène, dans leur rôle et non derrière le public, hors rôle, hors présence.

    Les images seront donc projetées et montées en live sur la base des sélections faites préalablement.

    Les matériaux de base de la performance (son, musique, images, textes, autres..) seront créés durant 6 LABS de 2 jours répartis sur l’année 2022. Le matériel produit durant chaque LAB servira autant à la performance finale qu’à la création de supports de communication (teasers par exemple). Ces supports nous permettront d’agender notre campagne de publicité et de démarcher des théâtres, salles de concerts et festivals (notamment de cinéma).

    partenariat

  • Maoro Frascotti

    Maoro Frascotti

    est né à La Chaux-de-Fonds en 1957. Il est le fils de Giovanni, propriétaire d’une entreprise de peinture en bâtiment et d’Albina, couturière.

    Il apprend le dessin et entre à l’école des Arts Appliquées avec l’aide du peintre/sculpteur Louis Ducommun. Il obtient le certificat fédéral de capacité de graveur sur acier.

    Il travaille à la réalisation de plusieurs bandes dessinées et expose régulièrement les planches originales.

    Il voyage dans plusieurs pays et obtient la Bourse d’étude de la conférence des villes suisses pour une résidence au Caire ainsi qu’une bourse de Pro Helvetia et une bourse Visarte pour la Cité des arts à Paris.

    Ces séjours vont lui permettre de développer un de ses thèmes de prédilections : les toits de Paris.

    les pages de l’artiste

  • Magda et Tom

    Magda et Tom

    Magda et Tom habitent sur une montagne en Australie. Ils vivent hors du monde et se laissent vieillir sans s’offusquer de l’indifférence de leur voisin Aborigène, d’un émeu jaloux, d’un gecko dépositaire de toute l’histoire du monde et du comportement étrange d’une colonie de fourmis vertes.

    épisode 1

    lecture publique par Blaise Froidevaux et Yves Robert

    épisode 2

    lecture publique par Blaise Froidevaux et Yves Robert

    épisode 3

    lecture publique par Blaise Froidevaux et Yves Robert

  • Magda et Tom – épisode 3

    Magda et Tom – épisode 3

    Magda et Tom habitent sur une montagne en Australie. Ils vivent hors du monde et se laissent vieillir sans s’offusquer de l’indifférence de leur voisin Aborigène, d’un émeu jaloux, d’un gecko dépositaire de toute l’histoire du monde et du comportement étrange d’une colonie de fourmis vertes.

    distribution
    texte
    Yves Robert
    lecture
    Blaise Froidevaux et Yves Robert

    le 3 décembre 2022 à 19h au Grand Cargo

    épisode 3

    Le Grand Cargo présente la mise en lecture par deux intervenants (Blaise Froidevaux et Yves Robert) d’un roman inédit. Cette séquence de travail s’inscrit dans la dernière ligne droite de l’écriture et se dévoile avec la fragilité de l’oralité. En bref, une aventure à découvrir…

    • Blaise Froidevaux
      Né à la Chaux -de-Fonds en 1961 et vit à Neuchâtel depuis 1998. Il travail comme comédien, scénographe et metteur en scène.
    • Yves Robert
      habite La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est l’auteur de vingt pièces de théâtre, ainsi que deux adaptations de romans destinées à la scène.

    bourse de recherche dans le domaine des arts de la scène

    soutiens et partenaires

  • Magda et Tom – épisode 2

    Magda et Tom – épisode 2

    Magda et Tom habitent sur une montagne en Australie. Ils vivent hors du monde et se laissent vieillir sans s’offusquer de l’indifférence de leur voisin Aborigène, d’un émeu jaloux, d’un gecko dépositaire de toute l’histoire du monde et du comportement étrange d’une colonie de fourmis vertes.

    distribution
    texte
    Yves Robert
    lecture
    Blaise Froidevaux et Yves Robert

    le 2 décembre 2022 à 19h au Grand Cargo

    épisode 2

    Le Grand Cargo présente la mise en lecture par deux intervenants (Blaise Froidevaux et Yves Robert) d’un roman inédit. Cette séquence de travail s’inscrit dans la dernière ligne droite de l’écriture et se dévoile avec la fragilité de l’oralité. En bref, une aventure à découvrir…

    • Blaise Froidevaux
      Né à la Chaux -de-Fonds en 1961 et vit à Neuchâtel depuis 1998. Il travail comme comédien, scénographe et metteur en scène.
    • Yves Robert
      habite La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est l’auteur de vingt pièces de théâtre, ainsi que deux adaptations de romans destinées à la scène.

    bourse de recherche dans le domaine des arts de la scène

    soutiens et partenaires

  • Magda et Tom – lecture

    Magda et Tom – lecture

    Magda et Tom habitent sur une montagne en Australie. Ils vivent hors du monde et se laissent vieillir sans s’offusquer de l’indifférence de leur voisin aborigène, d’un émeu jaloux, d’un gecko dépositaire de toute l’histoire du monde et du comportement étrange d’une colonie de fourmis vertes.

    épisode 1

    épisode 2

    épisode 3

    distribution

    texte Yves Robert
    lecture
    Blaise Froidevaux et Yves Robert

    du 1er décembre au 3 décembre 2022 à 19h au Grand Cargo

    biographies

    • Blaise Froidevaux
      Né à la Chaux -de-Fonds en 1961 et vit à Neuchâtel depuis 1998. Il travail comme comédien, scénographe et metteur en scène.
    • Yves Robert
      habite La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est l’auteur de vingt pièces de théâtre, ainsi que deux adaptations de romans destinées à la scène.

    soutiens et partenaires

  • Les peuples de l’Omo

    Il est assez piquant que la région qui, vraisemblablement, est à l’origine de l’humanité, soit une des seules qui n’ait pas encore été dévastée par notre société. Cette anomalie devrait rapidement être corrigée puisqu’entre les armes automatiques venues des régions frontalières en conflit et l’arrivée de touristes fortunés avides de sensations fortes et son cortège de corruption, les peuples millénaires y habitant ne devraient plus échapper longtemps aux bienfaits de la société de consommation. Déjà, l’alcool, puis l’argent ont fait irruption dans la vie rude mais préservée de ce coin du monde, le reste ne devrait être qu’une affaire de patience. 

    Les peintures présentées à l’occasion de cette exposition sont directement inspirées, non seulement par l’élégance des personnes composant la mosaïque d’ethnies vivant dans la vallée de l’Omo, située au sud-est de l’Ethiopie, mais aussi par leur destin tragique. En effet, cette fois, ce ne sont pas les missionnaires, ni des aventuriers à la poursuite de richesses inexploitées, encore moins de colons à la recherche d’une vie meilleure qui creuseront leurs tombes. C’est la saine curiosité d’un photographe allemand vivant en France, Hans Silvester, qui, en ramenant de ses voyages successifs au pays des Hamer, Karo, Surma, Bume et autres Mursi des clichés d’une saisissante beauté, et en les éditant dans un splendide ouvrage, aura, à son corps défendant, ouvert cette boîte de Pandore. 

    Lui-même parle de ses clichés et des poses qu’ont pris ces femmes et ces hommes en les comparant à celles de nos aïeux quand les premiers photographes leur proposèrent de se faire « immortaliser », eux qui devaient les regarder comme ses modèles ont considéré Hans Silvester. Car il s’agit de cela. Les regards paraissent assombris par une volonté de préserver une distance, une fierté qui pourrait aller jusqu’à une sorte de mépris du photographe et, par extension, du monde qu’il représente. Le tout teinté d’une résignation imperceptible, comme s’ils savaient le sort de ceux qui y résistent. 

    L’artiste espère, par le rendu de sa peinture, avoir pu exprimer toute son admiration, mais aussi le malaise qu’ont suscités chez elle ce qu’elle aura succinctement appris de ces peuples condamnés.

    Olivier Perrinjaquet 

  • Protégé : L’Essoufflement de l’ange

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  • Protégé : 2022 – MET dossier bourse

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  • Protégé : 2022 info site

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  • Isabelle Guisan

    Isabelle Guisan

    Isabelle Guisan est née à Lausanne, Suisse (nationalités suisse et grecque)

    formations et diplômes

    1972:        Licence en Lettres à Lausanne (anglais-français-histoire)
    1971-72: Assistante de français à l’Ecole des Hautes Etudes économiques et sociales de Saint-Gall
    1967:        Diplôme Proficiency à Londres.

    Diverses formations continues en animation de groupe, récit de vie, art-thérapie, dramaturgie, gérontologie, etc.

    langues

    Français (langue maternelle), anglais et allemand parlés et écrits, grec moderne lu et parlé, compréhension de l’espagnol et du suisse-allemand. Activités professionnelles: écrivaine, chroniqueuse indépendante animatrice socio-culturelle, organisatrice d’événements.

    journalisme et communication

    Dès 2014: Chronique mensuelle dans le périodique Générations Plus.

    Dès 2005: Chroniques régulières autour du vieillissement dans le quotidien 24 Heures.

    Publications diverses, brochures et livres, pour le compte d’EMS lausannois (Les Baumettes, Mont-Calme, Pré-Pariset)

    Dès 2000: Collaboratrice à la Télévision suisse romande (magazine culturel Viva, Les Grands Entretiens (TSR2), Scènes de ménage (TSR1)

    1998-2003: Collaboration journalistique et chroniqueuse hebdomadaire au quotidien Le Temps.

    2002-2003: Chargée de communication pour l’ONG OSEO (œuvre suisse d’entraide ouvrière). Organisation d’un débat public à Rolle sur les rapports entre ONG et multinationales.

    1998-1999: Chargée de communication pour le projet socio-artistique Copyrart (Genève), parcours ludique et initiatique autour du travail monté par des chômeurs pour les écoles primaires du canton.

    1995-97: Collaborations au Nouveau Quotidien, au journal du 150e anniversaire de la Confédération, réécriture d’un rapport du Fonds national sur les violences conjugales, participation au remaniement du magazine Animan, etc.

    1991-95: Journaliste et responsable de la rubrique Société au Nouveau Quotidien.

    1993-94: Formation à l’utilisation de la photographie (trois mois à l’agence VU à Paris).
    1982-87:  Collaboration régulière à L’Illustré, reportages avec des photographes dans le monde entier.
    1978-81: Création d’un bureau de journalisme indépendant à Lausanne.

    1972-77:  Journaliste indépendante à Saint Gall puis à Zurich. Première correspondante régulière des principaux journaux romands.

    animations, enseignement, événements

    Dès 2013: Enseignement bénévole du français hebdomadaire à des migrants dans le cadre de Point d’Appui, lieu d’accueil des Eglises vaudoises.

    2010:        Enseignement autour du vieillissement à l’ARPIH à Yverdon à des travailleurs sociaux en cours d’emploi.

    2007:        Enseignement à la HES-So à Lausanne.

    Dès 2003: Organisation de débats, conférences, formations pour le personnel et diverses activités «citoyennes» à l’EMS Mont-Calme à Lausanne.

    Dès 2001: Ateliers réguliers d’écriture personnelle en Suisse (Carouge, Rolle, Lausanne) et en Grèce (Kéa). Ateliers d’écriture pour personnes âgées.

    Cours d’écriture dispensé à l’Institut d’Etudes Sociales, à Genève.

    1998-99: Atelier d’écriture avec de jeunes chômeurs (Genève) Atelier d’écriture pour femmes illettrées au Foyer Malley-Prairie à Lausanne.

    1996-99: Animation de groupes de récit de vie avec des femmes étrangères (réfugiées) à F-Information, Genève.

    théâtre (texte et jeu)

    2021-22 : « Comment sommes-nous descendus vers la mer si tard dans la nuit? ». Lecture spectacle donnée à l’espace St Martin, au Crab et au Sublime à Lausanne.

    2018 : L’Amour absolument, un Seule en Scène monté par Domenico Carli au Casino Théâtre de Rolle. Tournée au théâtre du Pommier à Neuchâtel et à l’espace St Martin à Lausanne.

    2008 :        Une Chambre à soi, spectacle monté en collaboration avec Denis Maillefer et l’Ecole de la Manufacture à la Fondation Mont-Calme, à Lausanne.
    2005 :       Marie, prénom d’emprunt. Monologue mis en scène par Denis Maillefer au Théâtre de Nuithonie, à Fribourg.

    livres

    voir le site d’Isabelle Guisan

    autres publications

    • ouvrages collectifs (L’arrivéeLe futur antérieur)
    • revues littéraires (EcritureZeitschrift)
    • revues spécialisées (Pages Romandes)
    • catalogues d’expositions (Intérieurs fribourgeois)

    distinctions

    1996:        Prix spécial du Jury de l’Institut des Etudes sociales de Genève pour L’Hôpital ou le souffle partagé.

    1989:        Prix international décerné à Cannes au meilleur documentaire de création pour l’émission de télévision (VIVA) qui a suivi pendant six mois une expérience de théâtre menée au pénitencier de Bochuz (VD).

  • affiches

    Grand Cargo vend ses affiches – à retirer à l’Atelier

  • Pierre Gattoni

    Pierre Gattoni

    Pierre Gattoni est né en 1958 à La Chaux-de-Fonds. D’une trajectoire éclectique, son travail artistique navigue entre les tempêtes des arts vivants tels que le théâtre et la marionnette et les rives plus solitaires et méditatives des arts graphiques. Son atelier est sa maison, lieu de vie et de création d’où émergent l’inventivité d’une scénographie, les couleurs ou la profondeur d’une peinture en dégradé ou encore les sculptures de personnages en recherche de postures.

  • increvable !

    increvable !

    Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds / le 19 novembre 2022 à 20h 2022

    L’« oraison » proposée dans Increvable ! se situe dans ce contexte mouvant où l’adieu aux défunts se cherche dans de nouveaux lieux mais surtout de nouveaux contenus, de nouvelles formes. Elle se veut tour à tour facétieuse et tendre, provocatrice aussi ici et là, sans renoncer totalement à la gravité de circonstance. Elle s’attache surtout à la sincérité du propos. 

    étape de travail

    Grand Cargo est un lieu d’artisanat où se développent les projets de spectacles. Les artistes s’installent, réfléchissent, élaborent et échafaudent des propositions pour la scène, puis lors d’une ou deux soirées, ils proposent leur étape de travail au public. Un temps de petits miracles où se découvre ce qui fera l’essence d’un spectacle.

    • Isabelle Guisan
      Isabelle Guisan est née à Lausanne, Suisse (nationalités suisse et grecque)

    distribution (équipe en résidence)

    Isabelle Guisantexte et lecture 
    Delphine Abrecht et Murielle Tenger 
    Thérèse Weibel scénographie 
    Laurence Krieger Gabor – administration 
    Atelier Grand Cargo et Yves Robert accueil et regard extérieur 

  • une fêlure

    porte-plume – journal Le Ô

    Au soir des derniers bals de l’été, aux heures tardives, les premières brumes s’installent.

    Les musiciens rangent leurs instruments et la fatigue étreint les corps. La fête est finie, le sommeil sera court et bientôt les danseurs poseront leurs regards sur le quotidien et le réel du monde.

    Dans l’aigreur matinale, les déséquilibres apparaitront tels qu’ils se montrent derrière la vitre qui nous préserve, choses factices, car nous tenons les réalités à distance comme on se protège des chiens enragés en creusant des fossés et en érigeant des barrières.

    Nous demeurons en cette illusion parce c’est plus doux, plus confortable, plus rassurant et que cela permet des rêves d’avenir. Cette muraille transparente empêche le regard et conforte à l’acceptation de la grande duperie du mérite. Nous avons gagné notre place dans la course à l’existence, alors nos droits et nos morales autorisent à se considérer supérieurs, maîtres de nos territoires et porteurs de valeurs égalées nulle part ailleurs.

    L’autre, dont nous ne connaissons même pas le nom, nous apparaît difforme et indigne de reconnaissance, car ce qui n’est pas nommé n’existe pas.

    Leurs misères, leurs guerres et leurs catastrophes sont lointaines et nous en refusons la responsabilité.

    Cette grande vitre nous séparant de la vie et déformant le réel à coup d’injonctions et de croyances, garantissant un système où les actions ne seraient pas le fait des hommes, mais une suite de lois naturelles, laisse transparaître de plus en plus l’arbitraire.

    Certains d’entre nous ressentent les premiers signes de la nausée et attendent avec espoir l’apparition d’une fêlure, cette petite brisure qui transperce le verre.

  • fête de l’AACL

    fête de l’AACL

    Atelier Grand Cargo – La Chaux-de-Fonds / 24 septembre 2022

  • le journal du silence

    le journal du silence

    27 août 2022 – Théâtre du Concert – Neuchâtel

    distribution

    Yves Robert – texte et mise en lecture 
    Laurence Iseli et Blaise Froidevaux – lecture 
    Cargo15 & Atelier Grand Cargo – production 
    Théâtre du Concert – partenariat

    soutiens et partenaires

  • le journal du silence

    le journal du silence

    journal Le ÔUn drame de la montagne dans une pièce poignanteLe Journal du silence d’Yves Robert part en tournée.

    Explorer la mémoire équivaut parfois à ouvrir la boîte de Pandore. C’est ce à quoi s’est confronté le metteur en scène et écrivain Yves Robert au Grand Cargo, avec son spectacle Le Journal du silence, joué en juin. Sa pièce part en tournée, premier arrêt, ce soir et demain au Théâtre du Concert à Neuchâtel.
    Nous sommes loin, ici, du savant travail des neurosciences. Et pourtant, l’écriture théâtrale est capable de faire émerger des émotions spontanées qui échappent aussi bien au créateur qu’au spectateur. « J’avais envie d’évoquer la question de la mémoire retrouvée après un traumatisme, qui témoigne du désir de vivre », explique Yves Robert. Qui se dit surpris des réactions du public : « Après les rires et même les larmes des spectateurs, ceux-ci m’ont parlé de la force des émotions que le texte avait révélées. »

    Un drame de la montagne a inspiré Yves Robert: il y a quelques années, un alpiniste a perdu la vie à la suite d’une chute. Il grimpait avec une amie qui, elle, a survécu. L’auteur imagine le réveil de cette femme gravement blessée qui attend les secours, aux côtés du cadavre. Elle se sent responsable, même si l’enquête conclura à l’accident.

    Dans un premier temps, sa mémoire refuse la réalité. Son inconscient, sa morale, son éthique prennent, dans le récit, la forme d’un chocard persifleur, qui l’interroge, la forçant à affronter la réalité pour aller au-delà de son amnésie.

    Par besoin d’expérimentation, Robert a monté une lecture-spectacle. La femme, Laurence Iseli et l’oiseau sardonique, Blaise Froidevaux, s’affrontent dans un duel inégal, d’une grande sobriété. Réduit au minimum, le décor souligne la poésie du texte, sa simplicité, que pas un mot de trop n’encombre. Un grand moment d’émotion à ne manquer sous aucun prétexte.

    Bernadette Richard