Ce texte est une vrille. Une vrille est une chute incontrôlée, parfois c’est un choix. La vrille est un outil de perçage – faire un trou à l’intérieur – vriller son regard dans l’autre. Le lieutenant est habillé avec un costume de soirée dépareillé et défraichi. La veste tranche avec le reste. Il n’y a pas de confusion possible, même si le costume a l’aspect d’une fin de soirée, d’une sortie qui tourne mal, d’une beuverie confortable. C’est une défroque de la cloche. L’image demande une sensation de transparence, comme derrière une bâche plastique, qu’elle soit imaginaire ou réel outil de scénographie. On entend les bruits de la ville, les graves dominent, le roulement des camions dans la circulation, au loin, l’orage ou la guerre. Le lieutenant parle à une femme que l’on ne voit pas – une femme derrière une porte entrouverte.
liste des pièces à lire
- où vont les paroles quand le vent les emporte ?
- hibakushas oppenheimer
- l’essoufflement de l’ange
- tenir la main tiède de la femme endormie
- le journal du silence
- mille nuits ou regarder les grenouilles nager ♀︎
- mille nuits ou regarder les grenouilles nager ♂︎
- Niobé, un matin
- le lieutenant de guerre
- l’île mystérieuse
- l’étoile du Nord
- dernière nouvelle de juillet
- patronne et domestique
- les Indes noires dans les mines d’asphalte
- le livre des tempêtes
- madame Bouh !
- La femme qui tenait un homme en laisse
- Thisbé et Pyrame
- la mort de Vladimir
traductions
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